XALIMANEWS : Cette information pourrait surprendren plus d’un. En effet lors de sa sortie d’hier, le Procureur a annoncé avoir saisi la DIC et la Section de recherche dans l’affaire Petro-tim, mais ces propos ne semblent pas avéré. Si l’on en croit Clédor Sène. Qui, suite à l’appel à témoignage lance par Serigne Bassirou Gueye, s’est rendu à la Dic ce matin pour donner ses preuves. Ce qu’il n’a pas pu faire. Pour cause, il a été informé par la Division des investigations criminels (Dic) » qu’aucun dossier lié à Petrotim ne leur a été transmis ».
Une information qui risque de soulever un tollé. Wait and see.
Les questions qui méritent d’être posées aujourd’hui au Sénégal de Macky où les principes changent selon la tête de la personne en face:
– Pourquoi le principe « l’accusation est sacrée et la dénégation libre » n’est plus de rigueur, tant qu’il s’agit des proches de Macky ?
– Pourquoi il n’y a plus d’inversion de la charge de la preuve ?
– Pourquoi la sacrée présomption de culpabilité n’est pas appliquée à Aliou Sall ?
– Pourquoi Aliou Sall n’est pas mis en prison en attendant que l’enquête se fasse pour qu’il ne puisse pas effacer les preuves ?
– Pourquoi la notion de prête nom a disparu du vocabulaire de la presse des 100 ?
– Pourquoi est-ce qu’hier un procureur demandait à l’assemblée nationale de lever l’immunité de députés pour qu’il fasse son enquête, et qu’aujourd’hui un procureur attend de l’assemblée nationale qu’elle fasse elle-même l’enquête à sa place ?
Fausses questions ! Le procureur est logique dans sa démarche. L’opposition radicale a soulevé un (faux) dossier qui peut impacter sur la transparence de la gestion des ressources pétrolières et, pire, sur la sécurité de l’État. Le procureur ouvre une information judiciaire et demande des preuves que d’autres cyniques revanchards appellent « munitions ». Ils n’ont qu’à répondre sérieusement et arrêter leur blablabla médiatique car tout cela peut se retourner contre eux ! On ne joue pas impunément avec la sécurité et la stabilité d’un État.