Le dernier ouvrage, de Ndiaga Loum, professeur agrégé au Département des sciences sociales à l’université de l’Outaouais, coécrit avec Ibrahima Sarr, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, « Les médias en Afrique depuis les indépendances : Bilan, enjeux et perspectives », fait un état des lieux de la place des médias en Afrique aujourd’hui, de leurs rôles dans la démocratisation des États et comment la création de l’Internet et les médias sociaux a permis de créer un nouveau rapport de force.
Le professeur Ndiaga Loum consacre ses recherches aux questions touchant la communication internationale, les rapports entre les médias et les États en démocraties. Il s’intéresse également droit, à l’éthique, la déontologie et la régulation en information et en communication, aux relations internationales, au droit international humanitaire et aux Droits de la personne. – UQO
La compréhension des enjeux et du rôle des médias en Afrique aujourd’hui, ne peut se faire sans une analyse éclairée du passé culturel, économique, social et politique des États, confronté à un bilan des réalités actuelles. Pendant longtemps, les médias classiques étaient la chasse gardée des européens et d’une élite africaine émergente. Ils constituaient le « quatrième pouvoir ». Pour Ndiaga Loum «Ils sont les témoins privilégiés de la trajectoire politique, économique, sociale et culturelle de l’Afrique avec les différentes séquences liées à la colonisation, à la décolonisation, au règne du parti unique, à l’avènement du « printemps politique africain », à la fin du monopole de l’État sur les médias. »
Mais depuis l’avènement de l’Internet et des réseaux sociaux, les rapports de force ont changé de paradigme. Le pouvoir des médias classique a diminué pour laisser place au pouvoir social également appelé « le cinquième pouvoir ». Pour Ndiaga Loum « c’est la fin d’une ère, la fin du monopole de l’État sur les médias. »
Rappelons que, le professeur Ndiaga Loum, est également expert en communications internationales et médias. Il est titulaire de la chaire Senghor de la Francophonie créée par le président Abdou Diouf. Il a reçu en novembre 2018, le Prix d’excellence Christiane-Melançon en enseignement de l’Université du Québec en Outaouais. Il a publié plus d’une centaine d’articles et écrit plus six ouvrages dont « Les médias et l’État au Sénégal : l’impossible autonomie » et « Essai sur la justice pénale internationale »
Marié, il s’est aussi vu décerné par trois enfants, le prix du « Papa le plus cool au monde ».
LENCRENOIR