Yaya Jammeh est accusé de viol par quatre femmes, qui se sont confiées dans un rapport de Human rights watch et Trial international. Fatou Toufah Jallow, une ex-Miss Gambie, Anta, Bintu et Fatoumata Sendeng affirment avoir été contraintes d’entretenir des relations sexuelles avec l’ancien Président gambien aujourd’hui exilé en Guinée équatoriale.
Le rapport en question ajoute que Jammeh avait mis en place un système qui lui permettait de disposer à sa guise de filles placées dans sa ligne de mire. Ce système était dénommé «Protocol girl’s». Il s’agissait d’un groupe de jeune dames engagées par la présidence gambienne pour, officiellement, s’acquitter de tâches de bureau, mais qui, en réalité, devaient coucher avec Jammeh chaque fois qu’il en avait envie.
La BBC, qui a repris les informations de Human rights watch et Trial international, a déclaré avoir tenté de joindre l’ex-dirigeant gambien en vain. Le site de la chaîne britannique s’est rabattu sur des membres de son parti, l’APRC.
« En tant que parti et le peuple gambien, nous en avons assez des nombreuses allégations dénuées de fondement contre de notre ex-président », a déclaré Ousman Rambo Jatta dans une déclaration écrite parvenue à la BBC.
Jatta ajoute : « L’ex-président n’a pas le temps de réagir aux campagnes de mensonges et de diffamation. C’est un leader respectable et pieux qui n’a que du respect pour nos femmes gambiennes. »
Et qui va arrêter Jammeh, le procureur de la CPI ?
Son ancien ministre de la justice ?
Croyez-vous qu’elle ignorait ce que faisait son président ?
Ah l’Afrique