« Modibo Diop est incarcéré à la chambre 43 de la prison centrale de Rebeuss. Il est seul dans sa chambre et ne la partage avec personne. Il est bien traité et dispose d’un matelas et même d’un lit. En prison, il fait figure de privilégié », écrit « Le Quotidien ».
« Le Quotidien » rapporte que « hier mercredi, il s’est levé tôt et s’est ensuite rendu au service social pour les formalités d’usage. Sur place, il a décliné son identité et sa fonction. Ses empreintes digitales de la main gauche et de la main droite ont été relevées. Il est ensuite retourné dans sa cellule. Peu de temps après, un compagnon d’infortune qui se trouve être l’un de ses fidèles supporters, arrêté au cours d’un match de football, lui a rendu visite. Des membres de sa famille lui ont également rendu visite. Il en a profité pour envoyer des messages d’apaisement à ses partisans qui sont dans tous leurs états ».
Dans « L’Observateur », qui écrit que « Modibo Diop et Cie risquent 5 à 10 ans de prison », « ses partisans dénoncent une cabale politique et menacent ».
« L’As » note que « deux société fantômes (sont) pistées à l’Aser ». Il s’agit que « Acg associés » et « Société Diop et Cie », placées dans le viseur du procureur ».
« Le Matin » croit savoir que « Doudou Wade, Mbagnick Diop du Meds et Bachir Diawara de la génération du concret sont dans le collimateur de la Dic (dans cette affaire Modibo Diop et Cie) ».
« Walfadjri » ajoute que « Kane Diallo et Bara Sady (sont également) dans le collimateur de la Justice ».
En effet, selon « L’Observateur », « après Modibo Diop et ses collaborateurs, d’autres personnalités ne devraient pas manquer de défiler devant le Procureur et le Doyen des juges d’instruction. De ceux-là, l’on peut citer l’ancien Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec), Amadou Kane Diallo qui a été éclaboussé par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige). D’ailleurs, M. Diallo ainsi que certains de ses anciens collaborateurs ont fait l’objet de plusieurs auditions par les limiers de la Dic. Et pour mieux maitriser les procédures, le nouveau Dg du Cosec, Abdoulaye Diop et d’autres chefs de services et division ont été convoqués à la Dic pour des éclairages. D’après nombre de sources, ce dossier est presque bouclé. Autre dossier qui intéresse les enquêteurs de la Dic et dont le Procureur attend les procès-verbaux, c’est l’affaire relative à la gestion du Port autonome de Dakar (Pad) dirigé par Bara Sady. La gestion de ce dernier a été mise en épingle par un rapport de la mission d’audit de l’Ige. Dans le document, des manquements et des errements ont été notés dans la tenue des finances publiques. Une situation qui avait obligé l’agent judiciaire de l’Etat, sous la tutelle du ministère de l’Economie et des Finances, de se constituer partie civile après que le Parquet avait déclenché une procédure. L’on souligne que l’avocat de l’Etat avait même fait sa déposition. En effet, l’on serait en attente des procès-verbaux d’enquêtes des limiers qui doivent fournir des éléments complémentaires sur le rapport de l’Ige. Outre Bara Sady, le cas de l’ancien ministre de l’Agriculture, Fatou Gaye Sarr, limogée à la suite d’une présumée affaire de détournement de semences est à ajouter à la liste, non exhaustive, des affaires à élucider. Les auditions avaient même commencé à la Dic qui se charge de l’enquête. En outre, le ministre de la Justice avait fait cas des rapport d’audits alors commandités par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) qui avaient mis à nu des libéralités prises par des ministères et directions générales de sociétés nationales dans la passation des marchés. Le cas le plus spectaculaire est celui du ministre Awa Ndiaye qui avaient acquis des cuillères à soupe à 37 500 francs la pièce, de clés Usb à 97.500 francs l’unité et de carafes à 47.000 francs. Samuel Sarr également pourrait être inquiété. Un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières le concernant à été transmis au ministère de la Justice et la Cour des comptes a bouclé un pré-rapport sur sa gestion à la tête de la Société nationale d’électricité (Senelec). Compte non tenu des résultats d’audit commandité par son successeur Karim Wade sur sa gestion au ministère de l’Energie ».
nettali.net (extrait revue de presse)
TROP C’EST TROP,IL FAUT ALLER JUSQU’AU BOUT DE CETTE AFFAIRE.