Le doyen Amath Dansokho s’en est allé, rappelé par l’Unique Seigneur des cieux et de la terre. Je n’ai pas eu la chance de le connaître personnellement, mais il est clair que si des gens de ma génération peuvent, plus ou moins librement, s’opposer aujourd’hui au Sénégal, c’est que des hommes comme Amath Dansokho ont préparé le terrain en consentant les énormes sacrifices qu’exigeaient les conquêtes démocratiques de ces cinquante dernières année
Depuis que je m’intéresse à la scène politique Sénégalaise, il fait partie de ceux dont je n’ai jamais douté de la sincérité de l’engagement pour la patrie.
Que la miséricorde et le pardon divins l’accompagnent dans sa nouvelle demeure.