Me Elhadj Diouf tire encore à boulets rouges sur Ousmane Sonko. L’avocat, très en verve, n’a pas loupé le leader du parti Pastef/Les Patriotes lors de sa sortie, cet après-midi, sur l’affaire des 94 milliards FCFA. Pour lui, Sonko doit être « arrêté » et mis « immédiatement » en prison. « Si tel n’est pas la cas, l’Etat va encore montrer sa faiblesse devant un énergumène », plaide l’avocat qui trouve que : « Ousmane Sonko était dans une opération de manipulation de l’opinion. Parce que, jusqu’ici, aucune somme n’a été débloquée ».
Brandissant des documents, Me Diouf note qu’Ousmane Sonko, via son cabinet Atlas, avait fini par nouer un pacte avec les héritiers du foncier en question. Lequel devait permettre à l’ancien inspecteur des Domaines de recevoir une quote-part 12% des sommes ou valeur recouvrées. « Ousmane Sonko réclame aux héritiers 12% de la somme recouvrée. 12% de 94 milliards de F CFA, c’est 11 milliards de F CFA. Il voulait des fonds de campagne, parce que, nous étions à 7 mois de la présidentielle », a déclaré Me Elhadj Diouf. Qui ajoute : « Une clause de confidentialité avait été trouvée entre Ousmane Sonko et les représentants des héritiers pour qu’aucune information concernant le pacte noué ne soit divulgué sans l’accord de l’autre partie ». Toute chose qui lui fait croire que Sonko a « menti » aux Sénégalais. « 94 milliards de mensonges » qui méritent selon Me Elhadj Diouf, la prison.
rewmi.com
ndeyssaane, il n’as plus de dossier à traiter au tribunal?
en fait personne ne veut de lui sur les choses sérieuses.
On recrute pour calomnier, insulter les gens par la presse, comme disait l’autre Maître est assigné juste pour porter-presse! Quel idiot sans vergogne sans classe ! J’ai pitié à de c femmes et enfants !
La plainte de sonko, avec constitution de partie civile est déjà sur la table d’un juge, M) Diouf et son client ne tarde pas à attendre la suite à donner à cette plainte !
Pour info : Suites d’une plainte avec constitution de partie civile
Au commissariat, à la gendarmerie ou par courrier, la plainte doit mentionner qu’il s’agit d’une « constitution de partie civile » : il est important ici de bien préciser l’infraction commise.
Elle n’a pas de formalisme particulier et peut être adressée directement au Doyen des juges d’instruction par lettre recommandée.
Après un dépôt de plainte avec constitution de partie civile :
• le juge d’instruction engage des investigations et peut prendre une ordonnance de poursuite (ou de « lieu à suivre ») ou une ordonnance de non-lieu ;
• le procureur de son côté peut soutenir les poursuites ou soutenir un non-lieu ;
• lorsque le juge est saisi, tout comme pour la plainte simple, le juge va rendre sa décision tant sur le plan pénal que civil.
Comme pour une plainte simple, il est possible de faire appel de la décision du juge devant la Cour d’appel.