Le président de la république Abdoulaye Wade a procédé hier mardi 28 décembre 2010 à Saly-Portudal au vernissage de l’exposition d’art au musée Khelcom qu’on inaugurait à l’occasion. Abdoulaye Wade s’est réjoui des activités du troisième festival mondial des arts nègres qui lui ont valu des motifs de satisfaction. Appréciant les pièces et objets d’arts exposés, le Président Wade a conseillé de crever les écrans de culture pour une connaissance et une découverte des autres.
En procédant hier mardi 28 décembre 2010 au vernissage de l’exposition d’arts organisée au musée Khelcom qu’il inaugurait à l’occasion à Saly Portudal, le Président de la République Abdoulaye Wade est largement revenu sur le premier festival mondial des arts nègres et le troisième qui s’est déroulé il y a 34 ans. Le Président Wade a parlé du musée des civilisations noires, de sa conception, son architecture et sa réalisation et a salué la collaboration de la chine dans le cadre du projet. De son avis, le conseil d’administration de cette structure devra comporter de grands spécialistes, des paléontologues, des archéologues et des hommes comme Mourtala Diop. En plus, le président s’est engagé à accompagner et à aider les artistes à gagner un surplus de leur art.
Il est revenu sur le budget du festival mondial des arts nègres qui est de 5 milliards FCFA et non 70 milliards FCFA comme avancé. Le président Wade a loué l’engagement des artistes et des hommes de culture, des savants et des penseurs qui se sont investis dans le cadre du festival qui a enregistré un record de 6000 participants. Auparavant, il a loué les qualités de Mourtala Diop, promoteur fondateur du musée Khelcom de Saly-Portudal. Ce collectionneur d’objets d’arts doublé d’un artiste, un mécène qui a acquis ses lettres de noblesse à travers les cinq parties du monde avec la performance en bandoulière. Il le présente comme un « modou modou » qui a déposé son baluchon en Amérique après un séjour en France à Lyon et à Marseille. Pour ce spécialiste d’art contemporain qui a côtoyé des célébrités de l’occident, le président de la république voit en son initiative un acte ou un pas de rapprochement des cultures. Le président Wade s’est appesanti sur la traçabilité des objets ou pièces de musée collectionnées par Mourtala Diop.
De son avis, la participation du musée Khelcom au 3e festival mondial des arts nègres est remarquable par la mise à disposition du commissariat de l’exposition d’art de ses propres pièces. L’autre motif de satisfaction du président est le choix patriotique de Mourtala Diop qui a accepté de renoncer à une exposition en Suisse au profit du festival mondial des arts nègres. Une raison pour lui de demander que le musée Khelcom de Saly ait une connotation directe avec le musée des civilisations noires. Le Président de la République a aussi demandé de crever les écrans de culture à partir des espaces comme les musées. Son attachement à la culture reste indéfectible, en ce sens, que dans tout pays visité, c’est la banlieue ou le musée qui l’attire le plus. Il a invité les sénégalais à aller voir ce grand centre de l’art contemporain à Saly-Portudal.
Hamadi Bocoum, Directeur du patrimoine culturel, a fait un témoignage sur Mourtala Diop et son œuvre illustratrice de toutes les cultures du monde. Pour sa part, Mourtala Diop, dans son mot de bienvenue au président Wade, n’a pas manqué de revenir sur ses pérégrinations entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique dans le but de perpétuer une tradition héritée de son père El Hadji Yandé Diop. Il s’est prononcé sur l’art au centre des polémiques et voit le monument de la renaissance comme une gigantesque œuvre d’art.
SUDONLINE.SN
ce nom KHELCOM nest et ne doit etre ici