XALIMANEWS : Dans le souci de mettre fin à la polémique qui accompagne la publication des 5 premiers tomes de l’HGS, le Comité de Pilotage des dits ouvrages a tenu à apporter dans un communiqué en date d’- hier, dimanche 15 septembre 2019, des clarifications dites « fondées sur des faits palpables et des preuves concrètes ».
C’est ainsi qu’à la question de savoir « Pourquoi l’Histoire du Sénégal devrait se résumer aux marabouts ? », le comité a précisé n’y voir pas grand intérêt, parce que l’Histoire du Sénégal a été, dès l’origine, déclinée comme « une histoire globale, qui ne laisse de côté aucune région, aucune langue, aucune culture, aucune religion, aucune ethnie ».
Relevant de suite qu’elle est ancrée dans une vision sénégambienne et panafricaine, le comité fait remarquer qu’elle est « une histoire, à la fois, économique, sociale, politique, diplomatique, culturelle, religieuse et scientifique, pour réconcilier toutes les écoles de pensée ». Par ailleurs, pour le Pr Iba Der Thiam et Cie, dire que l’- Histoire des Ceddo ne figure pas dans ces tomes est « une autre contrevérité, qui prouve que celui qui parle n’a pas lu les livres qu’il conteste ».
Comme en témoigne la page 92 du Tome III Volume 1/A, où figure un chapitre intitulé : L’influence des communautés Ceddo et des Lettrés musulmans dans la société sénégambienne de la première moitié du XIXe siècle. Concernant la famille Ndiéguène, le comité de pilotage a tenu tient, à préciser que « celui qui avait parlé au nom de l’illustre famille Ndiéguène, qui est une personnalité intègre et honnête, pleine d’expérience et de sagesse, dont certains avaient abusé de la bonne foi, après avoir pris connaissance des clarifications apportées par le Comité de Pilotage, a reconsidéré sa position ». Tout en félicitant, dans une correspondance datée du 12 Septembre 2019, le Professeur Iba Der Thiam « pour cette importante réussite ».
Entre autres précisions, le comité de pilotage de l’HGS a relevé enfin qu’il « n’a pas été créé par le Chef de l’Etat Macky Sall, mais par nous-mêmes. Il n’a aucune responsabilité dans les polémiques qui se sont fait jour. Le Comité n’a rien de commun, ni avec la CNRF, ni avec la CNRI, ni avec la CNDS. C’est une initiative autonome des historiens uniquement ». Un comité qui a travaillé avec le soutien de diverses autorités dont le chef de l’Etat, le ministère de l’Enseignement Supérieur, celui de la Culture, le Maire de la Ville de Dakar et 15 Sponsors.
Comprenez LA HONTE que nous vivons depuis cette affaire. Le coup de grâce a été donné par Iba Der Thiam lui même qui a reconnu s’être trompé et promis de « corriger »…. . Je croyais qu’au Sénégal, il y a les milieux populaires et les sénégalais silencieux et qui veillent à la bonne marche des principes et valeurs en restant vigilants. La HONTE que nous vivons sur deux points est innommable:
– Iba Der Thiam qui démontre une certaine inconsistance dans sa méthodologie. Comment quelqu’un missionné à une aussi importante tâche, peut-il ne pas prendre le temps, comme dans tout travail de recherche (il doit être habitué, s’il est un chercheur), réunir les acteurs et autres personnes ressource pour viser un certain consensus? Ce travail, vous en conviendrez, a tous les contours d’un travail bâclé. « Les sénégalais de l’ombre », ceux qui se taisent, ces honnêtes gens qui prennent leur distance avec toutes ces polémiques insipides médiatisées par des amateurs, en ont pour leur patience. Nous ne méritons pas ce fouillis dans ce pays aux mille experts.
– Deuxième situation tout aussi douloureuse, est cet « échange » entre Boubacar Boris Diop et Souleymane Bachir Diagne. Je crois que nous vivons un monde moderne qui se targue de moyens de communications élaborés. Nos intellectuels ont la RESPONSABILITE, l’EXEMPLARITE et même le devoir de veiller au respect du débat intellectuel. Nous ne regardons pas les télés mbalax et les séries sandaga. Avec tout le respect pour ceux qui en font leur univers.
Ne tombons pas dans l’insignifiant, pour ne pas dire le vulgaire. Et pour en revenir aux « volumes » de l’histoire du Sénégal, nous nous contenterons … ENCORE, de notre HISTOIRE racontée par le « conquistador » qui garde une bonne partie de notre patrimoine …. Personnellement, ce travail ne m’intéresse plus … parce que DEJA SOUILLE.
Des explications et précisions pertinentes qui rassurent et qui clarifient avec hauteur ,compétence et objectivité un débat suscité par des esprits chagrins partisans,subjectifs, qui foulent aux pieds tout ce qui se fait de concret au pays de la Téranga et du Diom. Bravo et merci à toute l’équipe qui restera gravée en lettres d’or dans les annales de notre histoire:Une tâche colossale et complexe menée avec sagesse, esprit de synthèse et souci remarquable de vérité et d’adéquation avec les faits réels et concrets palpables. Écrire un livre d’histoire embrassant tous les aspects aussi largement, ce n’est écrire des fables ni des légendes ni de la fiction.