XALIMANEWS: Monsieur Amadou Lamine Sall a donné sa version des faits suite à l’interpellation de Sémou B. Ndiaye pour l’avoir omis parmi les co- auteurs de l’ouvrage « Evolution de la culture Sénégalaise ». Invité à donner sa version des faits par la rédaction de xalima, voici en intégralité la version de Monsieur Sall. « Notre compatriote Sémou Bouna Ndiaye dont je garde un fraternel et affectueux souvenir, nous interpelle sur le livre-essai de l’écrivain Amadou Guèye Ngom portant sur la musique sénégalaise et paru aux éditions feu de brousse.
J’ai lu ce que M. Ndiaye a écrit. Son compte rendu est fidèle et honnête. Oui, nous l’avons reçu et bien reçu, car c’est un homme de qualité. Oui, nous l’avons écouté et bien écouté. Oui, nous lui avons demandé des preuves irréfutables de ce qu’il avançait. Oui, il nous a transmis des “documents”. Oui, nous n’avons pas jugé que ce qu’il
avait mis entre nos mains était en sa faveur comme co-auteur dont le nom devait figurer sur la couverture du livre.
En relation filiale avec Amadou Guèye Ngom depuis des années et en réceptionnant son ouvrage pour édition, jamais et pas une seule fois, le nom d’un co-auteur n’a été ni avancé, ni prononcé, ni évoqué.
Nous savons tous que nombre d’auteurs de par le monde qui le souhaitent pour certains ouvrages dont le sujet relève de la recherche, peuvent faire appel à un ou plusieurs chercheurs, enquêteurs associés, rémunérés ou non rémunérés -c’est selon – et qui, d’accord partie, ne peuvent et ne sont pas co-auteurs de l’ouvrage.
Nous ne savons rien de ce qui s’est passé entre Monsieur Ndiaye et Monsieur Ngom au niveau de la collaboration.
Dans son commentaire d’ailleurs, nous apprenons sous la plume de Monsieur Ndiaye qu’il s’était heurté à un moment donné à Monsieur Ngom qui l’accusait “d’imposture”. Lisez son texte. C’est Monsieur Sémou Bouna Ndiaye lui-même qui nous l’apprend.
Cet homme est honnête dans la restitution des faits qu’il rapporte, du moins pour ce qui se rapporte à Amadou Lamine SALL. Mais nous n’avons pas pu et nous n’avons pas voulu prendre part à ce différent.
Amadou Gueye Ngom est décédé. Jamais il n’a évoqué un quelconque co-auteur. Il a signé son ouvrage tout seul et nous la remis tout seul. Nous l’avons publié tel quel, sans devoir tenir compte des informations fournies par Monsieur Ndiaye et qui ne nous apparaissaient pas, à tort ou à raison, convaincantes. Amadou Guèye Ngom n’était plus de ce monde pour témoigner, décider, se défendre. Nous ne déciderons pas à sa place.
Pour conclure, nous avons fait ce que nous avions à faire et nous l’assumons. Nous avons un grand respect pour Monsieur Ndiaye. Nous respectons également sa posture. Nous demandons que la nôtre soit comprise avec raison et non avec émotion et respectée. Notre conscience est sauve !
Vivant, Amadou Guèye Ngom n’a nulle part cité Sémou Bouna Ndiaye en nous rencontrant durant des années et en nous confiant la publication de son ouvrage. Dès lors, comment pourrions-nous être obligés de placer ce nom aux côtés de son nom ?
Amadou Guèye Ngom mort, seule la justice des hommes pourrait décider du contraire.
Nous restons disponibles, peinés et profondément humbles devant une pareille situation. De nouveau, nous disons combien nous respectons la posture de M. Ndiaye et combien l’homme que nous avons reçu est courtois, aimable. Le reste nous dépasse. La mort de celui qu’il indexe est passée par là !
Pour nous, cet échange s’arrête ici. Si, par respect, nous avons tenu à répondre à l’invitation de la rédaction de Xalima, il n y aura pas d’autres réponses. Nous ne débattrons pas. Nous baissons le rideau. Si Monsieur Ndiaye lève de nouveau le rideau, il ne nous trouvera pas dans la salle. Par respect.
Avec notre haute considération cher Monsieur Sémou Bouna Ndiaye et merci à Xalima ».
Signé amadou lamine sall
ce mardi 17 septembre 2019