» Au nom de Dieu, dont la grâce se trouve déposée aussi bien dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand », aimait à dire le roi Salomon. Chez l’humain, cette formule donne son sens au rôle du vicaire : savoir déceler cette grâce chez un individu afin de faire de lui un digne représentant de Dieu sur terre.
II n’y a que les Docteurs de la foi qui excellent dans ce domaine, et Serigne Moustapha Sy en est un, s’il n’est pas, à cette époque, le plus habile quand il s’agit de forger des coeurs nouveaux. Élever les esprits est ce qu’il sait faire comme nul autre.
Si la révolution s’apparente au fait de créer des conditions nouvelles, l’action de Serigne Moustapha Sy ne pourrait que s’inscrire dans le registre des actes les plus symboliques qui soient. Pour lui, le domaine du savoir et de la science dépasse la sphère du langage et de son code écrit. L’auteur de Daa Al Bilaad va au delà. C’est d’ailleurs ce qui justifie cette noblesse incarnée dans sa communauté. Des hommes et femmes qui, vêtus de blanc pour se rendre dans les séances du Dahira, semblent tout aussi fier que l’astronaute allant en mission au nom de la conscience universelle…
Maam Cheikh
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