XALIMANEWS- Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et le directeur général adjoint de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’ouest, Serge Nguessan, ont procédé, lundi à Abidjan (Côte d’Ivoire), à la signature d’un accord d’appui budgétaire de 40,9 milliards FCFA.
Selon l’APS, qui cite un communiqué des services du ministère sénégalais en charge de l’Economie et de la Coopération, cette enveloppe financière est affectée au programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PSE) phase 1 (PAMER-I).
Ce programme est la première phase d’une série de trois opérations, constituant un appui budgétaire programmatique qui couvre les exercices budgétaires de 2019, 2020 et 2021, note la source.
Elle ajoute que le PAMRER-I présente le cadre pluriannuel du programme et prévoit une liste de réformes considérées comme des déclencheurs indicatifs pour la seconde phase (PAMRER-II) et la troisième phase (PAMRER-III). Cet important programme est aligné sur le Plan Sénégal émergent (2014-2035) et à son plan d’action prioritaire II (2019-2023), apprend-on.
Selon les agents du ministère, « le PAMRER-I permettra une amélioration de l’administration de l’impôt mesuré par le score Doing Business passant de 48,08 points en 2018 à 50 points en 2022, un élargissement de l’assiette fiscale mesuré par une pression fiscale passant de 15,3% du PIB en 2018 à 20% en 2023 ».
Il s’agira aussi d’aider au « renforcement de l’attractivité du pays comme destination d’investissement mesuré par une hausse des Investissements Directs Etrangers (IDE) de 3% du PIB en 2018 à 6% en 2022 ».