Moussou Diakhaté Ngom, est la femme d’un haut gradé de l’armée sénégalaise. Elle est secrétaire à la brigade d’hygiène de la ville de Thiès. L’accouchement de son deuxième enfant, au cours duquel elle a failli perdre la vie à cause de la négligence d’une sage femme de l’hôpital principal de Dakar, l’a poussée à l’écriture. « L’aigle et le bébé », est ainsi une satire contre certains comportements de la société sénégalaise.
Quant est ce que vous avez commencé à écrire ?
J’ai commencé par la poésie. En 1991, j’ai été primée par l’Ong Jamra. Alors comme on le dit souvent, l’appétit vient en mangeant, j’ai encore participé au concours de conte 2008 avec le Bsda. Meilleur prix manuscrit, prix Baba Diop en 2008 que j’avais gagné avec trois autres lauréats. Alors en faisant cela, je me suis dit pourquoi ne pas me lancer avec les recueils.
J’ai essayé avec le recueil ‘l’aigle et le bébé » qui est un ouvrage de neuf contes. J’ai déposé cela au ministère de la culture avec l’appui du fonds d’aide à l’édition mon manuscrit a passe au comité de lecture favorable. Alors le ministère de la culture a subventionné mon ouvrage.
Qu’est ce qui vous a poussé vers l’écriture ?
J’avais subi une histoire avec mon deuxième enfant que j’ai eue à l’hôpital principal de Dakar avec une sage femme d’Etat. Je me suis dit pourquoi pas pour remédier à certains maux dans la société peut être pourquoi pas passer par le conte. Le conte qui est le genre d’expression qui, non seulement éduque les enfants mais aussi les adultes.
J’ai pensé d’abord à écrire sur la « sage femme », «la matrone » parce que dans nos temps d’avant on n’avait pas de sage on avait des matrones. Alors, j’ai essayé par la matrone qui a passé parce que les gens ont aimé. Je peux dire que le conte pour moi est une manière d’expression pour éduquer en même temps les enfants et les adultes.
Pouvez-vous nous parler de cette histoire avec votre enfant ?
C’était mon deuxième enfant, c’est un garçon. Je l’ai eu à l’hôpital principal. Quand je suis venu, j’ai quitté Thiès à 1 heure du matin pour aller à l’hôpital. Déjà j’étais en travail. Quand je suis venue à l’hôpital, la sage femme en me voyant peut être bien maquillée.
Comme j’aime bien me maquiller et porter de beaux habits, elle m’a dit que malgré le fait que j’étais à terme, mais que je n’étais pas très avancée. Elle m’a laisse là-bas et j’ai failli perdre mon enfant. Il y avait une femme qui était passé devant moi, elle m’a vue avec les sueurs,
mes jambes qui tremblaient, elle m’a dit « mais j’étais laisser depuis ce matin et jusqu’à cette heure, presque douze heures personne ne s’occupent de toi ». Je lui ai dit mais il y a la sage femme d’Etat qui était, c’était un dimanche, en garde qui m’a dit.
Elle m’a dit « non en te voyant avec les sueurs, tes jambes qui trembles, je suis sur que tu es presque à termes ». Alors elle est allée taper la porte. La sage femme est revenue en disant « non celle là regarde la bien, elle est tellement bien habillée, bien maquillée avec son foulard, si elle était vraiment à terme, elle allait se débarrasser de tous ces habits ».
Quand elle parlait, la tête de mon enfant était déjà entre mes jambes. Alors elle a accouru devant l’entrée, les autres m’ont dit de m’arrêter. Après l’accouchement, allhamdoullah, j’ai eu mon enfant normalement avec d’autres patients. J’ai pensé sur le lit d’hôpital, j’ai beaucoup réfléchi.
Alors je me suis dite, il est temps qu’on en parle. En parler devant la télé, radio, les journaux mais à travers mes écrits, à travers les contes que je vais modeler de ma manière, de ma façon pour faire comprendre. Parce que en lisant « la matrone », le lecteur ou la lectrice va se rendre compte qu’une femme âgée.
Une femme qui est une matrone, qui est là dans sa chambre, dans sa case enfermée est une étrangère qui frappe devant sa porte. Elle dit « mère fallou, la mère des mères, la mère des enfants, ma fille est en train d’accoucher elle a des difficultés. Et mère Fallou qui ouvre la porte qui l’accompagne et au fond de la mer pour l’aider à avoir son enfant.
Alors là je me demande quelle est la différence entre cette femme d’hier et cette femme d’aujourd’hui qui m’a laissée croupir dans ce trou. C’est pourquoi j’ai écris ce recueil. Une fois on m’a invité à une télévision, il y a une sage femme qui a entendu mon histoire avec la sage femme de l’hôpital principal.
Elle avait tellement honte, elle m’a appelé, elle s’est approchée de moi. Elle m’a dit, il faut dénoncer cette femme, il faut nous donner son prénom. J’ai refusé catégoriquement. Avant les contes étaient racontés en famille autour du feu mais aujourd’hui ce
n’est plus le cas, qu’est ce que cela vous inspire ?
Actuellement, je suis dans ma huitième école, je travaille avec les écoles parce que je me rende compte que les enfants, les adultes commencent à comprendre pourquoi nos grands parents aimaient donner des contes. Je vais vous donnez une anecdote.
Dans un village, il y avait une femme qui à chaque fois qu’elle revenait des champs, elle donnait des arachides à ces petits enfants. Alors après avoir mangé, les enfants laissaient les coquilles par terre et s’en dormaient. Pourtant, la vieille femme pouvait dire à ces enfants de balayer ici mais peut être les enfants n’auraient pas compris.
Mais une nuit, la vieille femme les a rassemblés tous pour leur raconter l’histoire des nains. Elle a commencé, c’était des enfants qui mangeaient des arachides et qui laissait des coquilles par terre et la nuit les nains qui venaient, les nains étaient des personnages bizarres qui faisaient peur.
Et quand ils marchaient dans les cours et marchaient sur des coquilles et que ça faisait du bruit « crack crack », les nains revenaient et pour dire que « dans cette maison il y a des enfants qui ne sont pas corrects. Ils prenaient ces enfants et les enlèvent, personne ne les reverraient ». A partir de cette nuit, les enfants ne laissaient plus les coquilles par terre.
Propos recueillis à Saint-Louis par Adama COULIBALY
lematindafrique.com
mais c’est quoi ce français ?
Si vous comprenez quelque chose de ce qu’il ou elle a éacrit, j’attends vos explications.
Est-ce que c’est la journaliste ou l’ecrivaine qui ne parle pas francais? Je n’ai jamais vu ca! c’est deplorable! minable! honteux! Xalima evitez de publier ce genre d’articles ca ne vous fait pas honneur. (Sorry mais avec l’ordinateur que j’utilise je n’arrive pas a faire les accents et les cedilles.)
Ca me fout la honte de lire un pareil texte avec toutes ces fautes et cette mauvaise expression qu’on laisse apparaître sur le net et pis encore sur un site comme « XALIMA »
Un peu plus de respect à vos lecteurs.