Mme Aawa Ndiaye, ministre d’Etat ministre du Genre et des Relations avec les Associations féminines africaines et étrangères a rencontré les organisations et réseaux féminins africains basés au Sénégal, hier mercredi 5 janvier 2011. Cette réunion qui a pour objet de présenter la nouvelle Direction des associations féminines africaines et étrangères créée par son ministère et de préparer la Conférence de mai prochain a été l’occasion pour Mme Awa Ndiaye de souligner que « la diversité des associations féminines au Sénégal est une richesse pour notre pays ».
« La diversité des associations féminines au Sénégal est une richesse pour notre pays. Nous devons nous réjouir des compétences diverses et que l’essentiel des associations siègent à Dakar et sont dirigées par des femmes compétentes ». C’est en ces termes que Mme Awa Ndiaye ministes d’Etat ministre du Genre et des Relations avec les Associations féminines africaines et étrangères s’est félicité de la diversité des organisations de promotion de la femme. C’était lors d’une réunion de concertation avec les Associations féminines africaines et étrangères basées au Sénégal tenu hier mercredi 5 janvier 2011 à la salle de conférence du Building administratif.
Selon elle, le sens de cette rencontre est de recueillir les avis de ces organisations qui constituent la « cheville ouvrière » de son département dont la mission est de coordonner. C’est pourquoi Mme Awa Ndiaye a demandé à ces associations féminines de devenir « les partenaires » de l’Etat à travers son ministère qui a pour responsabilité de les soutenir et de les accompagner. « Ce partenariat est une obligation. Ma mission est de faire de vous des partenaires au quotidien. C’est l’objet de la création de ce ministère. Nous avons la responsabilité de vous accompagner, de vous soutenir matériellement et financièrement. Nous entendons engranger le maximum de ressources pour une bonne moisson. Tout cela concourt pour le développement du pays. Mais vous devez aussi nous accompagner » s’est-elle empressé de souligner.
Oumou Khaïry Niang le directrice de la nouvelle structure s’est engagé a créer un environnement propice à la promotion du genre à travers le partage d’expériences, le renforcement des capacités des femmes qui seront outillées pour travailler pour le maintient de la paix dans les zones de conflit, mener un plaidoyer pour l’effectivité de la parité dans les instances de décision au niveau régional et africain. Et de préciser que l’axe stratégique sera le partenariat multisectoriel et multidimensionnel. Il s’agit de toucher le maximum d’association qui ont une envergure sous régionale et régionale en vue, pour la finalité, de « la mise en place d’une coalition d’organisations africaines pour l’intégration du genre et la conception d’une stratégie pour l’intégration du genre ». Pour cela, il faudra faire le diagnostique de l’existant pour voir les avantages et les limites en vue de l’effectivité du genre.
Amsatout Sow Sidibé présidente du Réseau africain pour la promotion de la femme travailleuse (Rafet) a promis son entière collaboration dans les domaines qui sont à sa porté, à savoir les questions juridiques, notamment la corrections des textes juridiques au plan national, la lutte contre la pauvreté. Elle a aussi proposé au ministère de travailler avec l’Institut africain des droits de l’homme (Iadh) de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) qu’elle dirige pour des offres de formation. Pour elle, les aspects de la recherche, de la formation et la sensibilisation sur les problèmes juridiques sont très importants pour la promotion du genre.
Le député Mme Bousso Samb présidente de FAWE a rappelé que « toutes les associations féminines ont à coeur que les femmes aient les mêmes chances que les hommes ». C’est pourquoi Mme Awa Ndiaye a « du pain sur la planche, mais du facile à faire car nous travaillons toutes pour la cause des femmes » a-t-elle rassuré.
Le directeur régional de l’ONUFEMME qui a salué l’initiative a informé que L’UNIFEM un des partenaires du ministère a disparu depuis le mois dernier. Cet organisme des Nations Unies chargé de la femme a été remplacé par l’ONUFEMME depuis le premier janvier dernier avec cette fois-ci plus de pouvoir.
Une trentaine d’associations féminines ont participé à la rencontre.
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