Votre littérature maligne appelant régulièrement à la désacralisation et à l’écroulement des institutions républicaines, à l’affaissement de notre patrimoine historique, à l’effritement de notre conscience collective et à la déstabilisation de notre sécurité nationale ne révèle que l’ampleur de votre misère morale. Si les salves juxtaposées visaient le pré-conditionnement psychologique de la population pour troubler son appréciation des réalisations inédites du chef de l’État, c’est raté.
Votre engagement politique à défendre le Sénégal, camouflé le long de votre carrière pour satisfaire aux règles de bonne conduite dans la Police nationale, n’a jamais été relevé au cours des deux événements marquants de notre histoire politique. Le 18 décembre 1962, le président du Conseil des ministres, accusé de vouloir renverser la 1ère République du 24 janvier 1959 et son premier chef de l’État, avait été arrêté et condamné à perpétuité. C’était un « mensonge, dans toute son exécrable laideur et son abjecte vilenie ». Preux chevalier au service de la justice, il n’existe aucune trace de vos écrits sur cet événement. Le 15 mai 1993, Me Babacar Seye, alors Vice-président du Conseil constitutionnel précipité à l’épicentre d’une crise post-électorale par la démission spectaculaire de Me Keba Mbaye, alors président de l’institution, avait été exécuté de sang froid dans son véhicule de fonction. C’est cela clignoter à droite avec des principes humanistes et tourner à gauche avec des procédés criminels. Révolutionnaire tardif, il n’existe encore nulle trace de vos écrits sur cette parenthèse.
La récurrence de vos litanies dans l’espace public révèle une retraite mal préparée. Autrement, vous auriez employé ce laps de temps à rédiger vos mémoires et à publier des romans traitant, en filigrane, de la problématique globale de sécurité publique.
L’atmosphère artificielle de crise sociale et politique, recherchée dans ce contexte de rationalisation des finances publiques, peine à exercer une attraction sur les usagers des services de l’État. Nous avons connu hier le rationnement de l’électricité avec le « Plan Takkal » et apprécions aujourd’hui sa stabilisation grâce aux solutions de la nouvelle politique d’économie et de maîtrise de l’énergie. Les déclarations de l’ancien directeur général de la Senelec sur la fourniture aux pays voisins et la baisse des tarifs peuvent lui être rappelées en « var ». Les adresser au chef de l’État, c’est manifester de l’obsession maladive par l’institution du président de la République.
Nous reconnaissons la réussite politique du chef de l’État à élaborer un projet de société dans un contexte de désaccords politiques irréconciliables entre la majorité et l’opposition qui réunissait tous les éléments constitutifs d’une situation anarchique. Nous reconnaissons la réussite du chef de l’État à contenir tous les acteurs de la « perpétuation dynastique » du pouvoir, à fédérer les forces politiques jusqu’à ressusciter une gauche en fin de vie et à incarner une pratique politique aseptisée et débarrassée de la violence. Nous reconnaissons au chef de l’État la linéarité entre ses engagements électoraux et les politiques publiques découlant des réformes inspirées par sa présidence. C’est cela le traitement factuel des événements survenus au sommet de l’État depuis le 25 mars 2012.
Évitez de traiter des statistiques parce que vous ne les maîtrisez manifestement pas. Vous ne savez rien du socle méthodologique du programme statistique communautaire qui optimise la surveillance multilatérale et harmonise les systèmes nationaux. Les « chiffres et autres pourcentages » ne peuvent donc pas découler des élucubrations des deux Moustapha, Lo et Diakhaté.
Enfin, le continent africain a traversé la période des leaders dociles et pusillanimes vis-à-vis des anciens pays colonisateurs. Notre contexte est celui de l’élargissement de l’éventail de nos partenaires qui, en plus de consolider le cadre bilatéral, se diversifie.
Le reste de votre texte est une suite de propos disgracieux qui ne méritent aucun commentaire particulier. Retraité de la Police Nationale, vous être bien outillé pour comprendre que la vivification des actifs immatériels de notre pays est une mission naturelle sui generis de la parentalité. Imputer ses difficultés au chef de l’État, c’est aller vraiment trop loin pour justifier des incivilités commises dans le cadre d’un agenda subversif. L’État du Sénégal sait heureusement punir les délinquants avec la dernière énergie.
En réponse à M. Boubacar Sadio, commissaire à la retraite : « Semper Fidelis est notre devise de vie ». Monsieur le Commissaire (Par Samba Alassane THIAM )
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Merci pour cette belle contribution qui met à nu la petitesse du « petit commissaire sadio »…
C’est bientôt la fin du règne des fayesall … INCHAALLAAH!
samba alhassane thiam devient ridicule et perd sa dignité en défendant l’indéfendable! Valet de macron est le nègre (sic!) qui loge au Palais De La.République. Suivez mon regard!