XALIMANEWS ; La mesure de la baisse de la subvention de l’Etat pour la Senelec ayant conduit à la hausse du prix de l’électricité aurait été prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, sous la pression. L’aveu est du ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, qui trouve que ladite mesure n’était pas la meilleure, même s’il reste convaincu que son mentor trouvera une solution. Il s’exprimait en marge de la conférence de presse organisée par “Les boucliers de la République“ hier, mercredi 18 décembre, devant la préfecture de Dakar
Décidément, les Sénégalais ou plutôt ceux du mouvement citoyen “Nio lank“ ne sont pas les seuls à réprouver la mesure de la hausse du prix de l’électricité occasionnée par la baisse de la subvention que l’Etat du Sénégal accordait à la Senelec. C’est du moins ce que laisse transparaitre le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, qui s’adressait hier, mercredi 18 décembre, à certains jeunes de Dakar qui se font appeler “Les boucliers de la République“, venus déposer à la préfecture de Dakar une autorisation de marche pour dénoncer le non-respect des institutions.
En effet, donnant des conseils aux jeunes, le Directeur des structures du parti au pouvoir a laissé entendre «qu’il y a beaucoup d’influences autour d’un président de la République». Ne s’en limitant pas là, Mbaye Ndiaye qui reste convaincu que le président Macky Sall «n’est pas un va-t’en-guerre» et «qu’il fait tout pour satisfaire les populations», semble indiquer qu’il n’est pour ladite décision. Il a fait comprendre que «je ne suis pas sûr que cette mesure-là était la meilleure, quelle que soit la pression çà et là». Pour autant, il reste persuadé que son mentor «saura prendre les dispositions pour satisfaire les populations».
Toutefois, il a invité les jeunes à ne pas baisser les bras. Il est d’avis que «ce n’est pas une raison pour qu’on baisse les bras, pour qu’une certaine société civile, une certaine jeunesse non organisée, puisse s’accaparer de la mobilisation pour agiter et déranger l’action du président de la République».
Estimant qu’une mobilisation sans leader est un risque pour la démocratie, il a demandé à ces derniers d’«être conscients et s’opposer». Pour autant, il les invite à le faire dans le respect de la loi. Cela, tout en prévenant toux ceux qui «s’opposent en utilisation l’agitation sans respecter la loi, ils auront la loi devant eux et derrière eux»