Un homme qui pleure s’est éteint dans une source. Un homme qui sourit est atteint par une source. Un homme en colère est fragile. Et Serigne Modou Kara est peint comme un homme doux, qui positive tout, et qui apprend à son monde la culture de la paix, de la tolérance, de l’esprit, de l’espoir et de la préparation de soi au voyage pour le Paradis.
Il est atteint par la sagesse de Cheikhoul Khadim, inéluctablement éteint en lui, assimilant de fait, la totalité de son message. Ses larmes ne peuvent que couler quand son maître est chanté ou quand les œuvres de ce dernier sont déclamées avec une mélodie qui introduit l’âme dans une extrême extase. Les larmes enfouies dans les terres d’un homme qui vit le Paradis et qui croit fermement que tous les sénégalais ont déjà leur place dans ces hautes demeures de Dieu, découlent d’une anagogie que rien ne saurait altérer.
Le Prophète, Cheikhoul Khadim avec sublimité l’appelle la Fine Fleur. Quelle merveilleuse appellation! Quel résonnant attribut! À cet état de maturité avant son terme, la fine fleur est décrite fraîche, elle laisse échapper un parfum doux et donne quitus à ses feuilles de s’ouvrir avec douceur au mystère des plus mystiques.
La demeure de la planète en entier est une infime partie dans l’espace de la miséricorde de Dieu. Cette dernière se manifeste par les nobles actes que posent certaines de ses créatures.
Depuis quelque temps, Serigne Modou Kara pleure souvent et presque tout le temps, de larmes soufies, qui encerclent sa foi, son bonheur d’être éteint en Cheikhoul Khadim sans rien rattacher à sa personnalité de guide religieux mais plutôt d’humble créature éteinte dans les champs des destinations intermédiaires les plus complexes.
Son rapport avec son engagement dans la voie mouride est le fondement d’une forte assise mystique, avec une nomenclature des termes sacrés qui régissent la profonde compréhension des aires Soufies.
Les larmes et l’inclinaison dévote en guise de soumission sont de la haute mendicité devant le Seigneur et les voiles sacrés qui ne flottent point en témoignent. Ils sont aussi en garde-à-vous, éteints en Dieu. Ne les voit que celui qui est coopté pour entreprendre la rencontre avec le Seigneur. Et lui, Cheikh Ahmadou Kara, a choisi de passer par les armées de la paix où il en est incontestablement un des généraux, pour accéder aux codes d’extinction. Son choix à lui. Naturellement! Dans un autre contexte où il n’agit point, il est téléguidé par son maître, celui-là même qui est en charge du haut entretien mystique des demeures du Prophète Muhammad (psl).
Alors tous ceux qui osent mandater leur esprit pour s’attaquer à sa noble démarche font vaciller leurs pensées hors des lignes structuraires de la connaissance théosophique estampillée et de l’herméneutique réelle des sciences codifiées.
In fine, les larmes du général comme l’appellent affectueusement ses proches sont un parfum extrait de Ma’wa la rive où Cheikhoul Khadim anobli par Dieu a merveilleusement posé le pied grâce au Saint Illustre (psl) dont la magnanimité est hors du commun.
Shasty
Disciple du Prophète Muhammad (psl)
Quand on aime, on pleure, mais de bonheur. C’est pourquoi, Serigne Kara est toujours heureux. Il porte la paix en lui.
C’EST UN FOU A LIER, RIEN DE PLUS.