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Sidy Lamine Niasse à la Ziarra annuelle de Léona-Niassène : ‘La faiblesse de Wade, c’est sa famille’

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Animant la conférence religieuse inscrite au programme de la Ziarra annuelle de Léona-Niassène, le président directeur général (Pdg) du groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine Niasse, a profité de l’occasion pour se prononcer sur certaines questions relatives à la situation socio-économique et politique du pays. Ainsi, il a dressé un tableau sombre de la gestion libérale.

KAOLACK – La conférence religieuse dont il a été le principal animateur a servi de prétexte au patron du groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine Niasse, de se prononcer sur la situation socio-économique et politique du pays, ce week-end, lors de la Ziarra annuelle de Léona-Niassène, à Kaolack. Tout d’abord, le petit-fils d’El Hadji Abdoulaye Niasse a évoqué la campagne de commercialisation arachidière. C’est ainsi qu’il a exhorté l’Etat à acheter les productions agricoles. ‘Le premier message que je lance, a trait à la commercialisation immédiate des produits agricoles, suivant les principes d’El Hadji Abdoulaye Niasse’, a indiqué Sidy Lamine Niasse. Cet appel du patron de presse est d’autant plus pressant que les paysans n’ont que leurs récoltes pour survivre, selon lui.
Le deuxième point abordé par Sidy Lamine Niasse, demeure l’état de dégradation prononcé de nos routes telle que Kaolack – Fatick. Une manière de rappeler au Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, ses engagements en faveur d’une réhabilitation de ce tronçon qui, en plus de faire des victimes, continue de clouer l’économie nationale. Et en tant que fils du Saloum, le mollah invite le maire de Guinguinéo à suivre l’exemple de ses prédécesseurs à la Primature comme Idrissa Seck et Maky Sall qui, quoi qu’on puisse dire, ont profité de leur magistère pour engager des travaux dans leurs localités respectives, à savoir Thiès et Fatick.

Le conférencier est également revenu sur la cherté du coût de la vie. Non sans oublier les délestages qui, selon lui, ne se justifient pas, notamment en cette période d’hiver où la consommation en électricité est en baisse. Toutes choses qui le poussent à dire qu’il est temps que ces coupures intempestives de courant cessent. Mais toujours est-il que, se désole Sidy Lamine, les délestages qui se sont, contre toute attente, invités à la conférence qu’il animait, continuent de plus belle au grand dam des pauvres consommateurs. Et, puisque Karim Wade qui se trouve être fils du président de la République à qui on a confié ce secteur si stratégique, ne parvient pas à résoudre le problème des délestages, autant, propose M. Niasse, le changer. Même si Sidy Lamine reconnaît en Wade son intelligence et son courage, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas exempt de critiques. En effet, pour le fils de Mame Khalifa Niass, le président Wade est intelligent et courageux, seulement, s’empresse-t-il d’indiquer, son défaut est qu’il n’aime pas qu’on critique ses enfants. Alors, suggère-t-il, si tel est le cas, Abdoulaye Wade se doit de les écarter de la gestion du pouvoir. Autant dire que la faiblesse de Wade, c’est sa famille qu’il se plait, à tort ou à raison, à défendre. ‘Nous sommes dans une République et non au temps de l’esclavage’, tonne Sidy Lamine. Qui ajoute : ‘Je critique aussi bien le pouvoir que l’opposition.’

Cette page tournée le Pdg du groupe Wal Fadjri s’en est pris au Festival mondial des arts nègres (Fesman) dont il ne voit point l’opportunité de la tenue du fait de la conjoncture actuelle. Revenant au spirituel, il n’a pas manqué d’inviter les musulmans de quelque obédience qu’ils se réclament, à une union sacrée. Un combat dans lequel il s’est, jusque-là, senti solitaire pour l’avoir mené seul, incompris par ses pairs. D’où son appel à la jeunesse. Mais également une façon pour le conférencier de répondre au représentant du Khalife général des mourides, Serigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, qui a abondé dans le même sens que son hôte. Et le marabout-patron de presse de conclure sa conférence en plaidant en faveur du patron de Jean Lefebvre-Sénégal, Bara Tall, en ces termes : ‘Si l’Etat du Sénégal doit de l’argent à Bara Tall, de grâce il n’a qu’à lui donner son dû’. Une plaidoirie d’autant plus légitime que Sidy Lamine Niasse soutient, dur comme fer, que l’économie ne saurait être politisée.

El Hadji Thiendella FALL

walf.sn

1 COMMENTAIRE

  1. Sidy fait trop le malin s’il veut un poste ministeriel il n’a qu’à le dire publiquement ,hier c’etait Gaston et pourtant ce dernier n’a rien dit de grave à la famille Niasse mais SIdy l’a amplifié pour faire croire qu’on a attaqué une communauté .Aujourd’hui c’est Karim avec tes idées arrétées certainement demain sera le tour du khalif de Medina baye .Charité bien ordonnée commence par soi ;essaie d’abord de te reconcilier avec tes freres et leurs fils(Hamet et fils ,Moustapha et fils ….etc ).
    Satan laisse le monde en paix tu métrise rien de tout ce que tu raconte à longueur de journée .

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