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[Archives] Chantiers de Thiès : Déclaration de Macky Sall en 2005. Il accusait Idy, Bara Tall et Salif Bâ de détournement de deniers publics

Date:

Nous avons décidé de sortir cette déclaration de Macky Sall pour ouvrir les yeux des sénégalais sur les errements de nos hommes politiques qui prennent les populations pour des moutons de panurge. Récemment, la presse a sorti la déclaration du Président Wade qui disait en 2007 qu’il ne pourra plus se présenter à une élection présidentielle. La presse avait également rappelé les propos du Maire de Thiès qui disait que Wade est son père. Les propos d’Ousmane Tanor Dieng sur l’élection ivoirienne ont été fortement relayés par les média. Aujourd’hui, le leader de l’Apr rend visite à Bara Tall pour le soutenir dans son combat contre l’Etat. Mais les sénégalais doivent savoir qu’en 2005, c’est le même Macy Sall gonflé par le président Wade, qui avait accusé Idrissa Seck, Salif Bâ, Bara Tall et les autres entrepreneurs de détournement de deniers publics. Et c’est sous son magistère que Bara Talla a été emprisonné. Pourquoi Macky Sall alors premier Ministre, ne s’était pas opposé en 2005 à l’arrestation de Bara Tall ? Lisez les propos de Macky Sall en 2005… Il devrait lui aussi comparaitre dans cette affaire, lui qui était le Commissaire des Chantiers de Thiès.

Intégralité du discours de Macky sall à propos du rapport de l’Ige sur les chantiers de Thiés. C’était le mardi 26 juillet 2005 au Méridien Président devant l’ensemble des parlementaires et des ambassadeurs accrédités au Sénégal. Voici en intégralité, l’allocution prononcée mardi par le Premier ministre, Macky sall, suite à la déclassification du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur les chantiers de Thiès.

COMMUNICATION DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE MACKY SALL SUITE A LA DECLASSIFICATION DES RAPPORTS N°02/2005 ET N°14/2005 SUR LA VERIFICATION DES INVESTISSEMENTS REALISES DANS LA VILLE DE THIES DANS LE CADRE DE LA PREPARATION DE LA FETE DE L’INDEPENDANCE 2004

Je voudrais, en guise de propos liminaires, rappeler certains principes fondamentaux de la Constitution de notre pays, qui énonce : « Le Peuple du Sénégal souverain, conscient de la nécessité d’affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de l’Etat …, affirme son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu’au principe de bonne gouvernance ».

Pour satisfaire cette exigence de notre Loi fondamentale, dans le respect, bien entendu, du principe de la séparation des pouvoirs, Monsieur le Président de la République, investi de l’obligation de respecter et de faire respecter la Constitution, a décidé de porter la teneur des rapports relatifs aux « Chantiers de Thiès » à votre connaissance, et à travers vous, à celle du Peuple sénégalais.

Comme vous le savez, le décret n° 80-914 du 5 septembre 1980 organisant l’Inspection Générale d’Etat, en son article 4 alinéa 3, dispose : « Les rapports des Inspecteurs généraux d’Etat sont transmis au Président de la République qui décide de leur sort et de la diffusion à leur donner ».

Consulté à cette fin, le Conseil d’Etat dont la Commission spéciale de l’Assemblée Générale Consultative s’est réunie le 22 juillet 2005, a rendu l’avis ci-après : « si les rapports de l’IGE devraient faire l’objet d’une publication, celle-ci ne peut s’opérer qu’en application d’une mesure de déclassification ».

Aussi, Monsieur le Président de la République a-t-il, par décret n°2005-671 en date du 22 juillet 2005, déclassifié les rapports n°02-2005 et n°14-2005, de l’Inspection Générale d’Etat, relatifs à la vérification des investissements réalisés dans la Ville de Thiès, à l’occasion de la préparation de la fête de l’indépendance 2004.

C’est pourquoi il me revient, en ma qualité de Chef du Gouvernement, de vous faire l’économie desdits rapports.

Mes propos seront articulés autour de trois points.

Le premier porte sur le rappel du contexte qui a présidé à la décision du Chef de l’Etat d’organiser alternativement la fête de l’indépendance à Dakar et dans les chefs-lieux de région.

Le second traitera des modalités d’exécution des travaux relatifs aux Chantiers de Thiès.

Et enfin, dans un troisième point, j’aborderai les surfacturations constatées par le rapport des six experts indépendants commis par l’Inspection générale d’Etat, à propos desdits chantiers.

1. Rappel du contexte :

S’agissant du contexte, au cours du premier trimestre de l’année 2003, dans le souci de renforcer le niveau des infrastructures des capitales régionales, afin que celles-ci jouent davantage leur rôle de pôle de développement et de métropoles d’équilibre, le Président de la République avait décidé que désormais, la fête de l’indépendance devait être célébrée alternativement à Dakar et dans les capitales régionales, avec comme principal critère de sélection des régions concernées, la prise en compte de l’indice de pauvreté.

Sur la proposition de l’ancien Premier Ministre, il a été retenu de commencer par Thiès, qui, après Dakar, aurait l’armature urbaine la plus affirmée, en considération des délais.

Thiès représentait également, pour le Chef de l’Etat, une région pilote en matière de réformes administratives, notamment celles liées au processus de décentralisation.

C’est pourquoi le Président de la République avait bien voulu marquer son accord pour la mobilisation d’une enveloppe exceptionnelle de 20 milliards FCFA.

Le Chef de l’Etat fixa toutefois deux conditions :

1) l’enveloppe financière devait obligatoirement être tirée sur les ressources du budget national, ce qui excluait tout recours à l’emprunt.

2) son utilisation devait être faite de manière transparente et régulière.

A l’issue de cet arbitrage rendu par le Président de la République, il revenait donc au Premier Ministre, de concevoir et de faire mettre en œuvre le programme d’infrastructures Thiès 2004, en conformité des dispositions légales et réglementaires, notamment la Loi organique relative aux lois de finances, le Règlement général sur la comptabilité publique et le Code des marchés publics.

En cours d’exécution, Monsieur le Président de la République fut informé de la violation du cadrage qu’il avait fixé ainsi que de graves irrégularités dans le processus de conclusion des marchés afférents à ces investissements.

L’interpellation solennelle du Premier Ministre d’alors, par Monsieur le Président de la République, au cours du Conseil des Ministres tenu le 15 avril 2004, n’ayant pas permis de l’édifier sur les manquements supposés, le Chef de l’Etat décida de commettre l’Inspection Générale d’Etat, avec pour mission, la vérification du volume des investissements réalisés, les conditions de passation des marchés et d’exécution des travaux.

Pour l’IGE, il s’agissait donc d’une mission de vérification intégrée, dans sa triple dimension d’audit financier, de vérification de l’optimisation des ressources et de contrôle de conformité.

2. Modalités d’exécution des chantiers de Thiès :

A propos des conditions d’exécution des travaux, et j’aborde ainsi le second point de mon exposé, tel qu’il ressort des rapports de l’Inspection générale d’Etat et du rapport final des Experts, le coût global des Chantiers de Thiès se chiffre à 46.217.166.908 FCFA, à exécuter en deux (2) phases d’après les priorités du maître d’oeuvre.

Ce montant couvre 87 ouvrages ou chantiers exécutés par 37 entreprises signataires de 44 contrats, tous, de gré à gré, approuvés, notifiés et enregistrés.

L’on remarquera donc que des entreprises ont été adjudicataires de plusieurs marchés et que certains marchés concernent plusieurs ouvrages.

Je voudrais aussi, citant les rapports de l’IGE, apporter quelques précisions sur le concept de « grappes de convergence », qui bien qu’étant absent du droit budgétaire et financier sénégalais, est un outil de planification, donc qui n’a de sens que dans le cadre d’une démarche planifiée.

Utilisé à bon escient, il permet de rendre visible l’action du Gouvernement en faveur d’une localité, par la convergence planifiée et autorisée des actions d’investissement public.

Dans le cas d’espèce, comme le précisent les rapports de l’IGE, le concept a été dévoyé pour – je cite le rapport : – « servir de prétexte à un détournement autoritaire et illégal des crédits initialement autorisés par l’Assemblée nationale dans le BCI 2004, pour financer des programmes d’investissement destinés à d’autres régions » – fin de citation-.

En ce qui le concerne le Ministère de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, ont ainsi été reversées d’autorité au Programme Thiès 2004, des ressources d’un montant de 3 milliards FCFA, initialement destinées à la réalisation d’une Zone d’aménagement concerté ou ZAC à Tivaouane, ainsi qu’à l’aménagement de 6.100 parcelles en faveur des coopératives d’enseignants, conformément au Protocole d’accord signé le 8 mai 2003, entre le Gouvernement et l’Intersyndicale des Enseignants.

Pour le Ministère des Sports, le même montant de 3 milliards FCFA a été ponctionné d’autorité, sur les dotations inscrites au titre de ce département, dans le Budget Consolidé d’Investissement 2004. C’est ainsi que des infrastructures qui étaient prévues dans différentes localités du pays, n’ont pu être réalisées.

Il s’agit précisément de la construction ou de la réhabilitation de stades et autres infrastructures sportives, à Oussouye, Bignona, Matam, Vélingara, Sédhiou, Koungheul, Fatick, Gossas, Ziguinchor, Saint-Louis et Louga.

Venons-en à présent au dispositif de contournement de l’Assemblée nationale et du Président de la République.

Vous savez bien que c’est l’Assemblée nationale qui vote la Loi de Finances.

Entre une Loi de finances et le vote d’une Loi de Finances rectificative, l’article 15 de la Loi organique relative aux lois de finances, dit clairement que : « les virements de crédit conduisent à modifier la nature de la dépense prévue par la loi de finances. Ils sont autorisés par décret pris sur le rapport du ministre chargé des finances ».

Pour contourner le Président de la République, comme le confirment les Inspecteurs généraux d’Etat vérificateurs, le stratagème utilisé pour opérer la migration des crédits budgétaires votés et affectés à des emplois précis par l’Assemblée Nationale, vers d’autres destinations liées aux travaux de Thiès, a reposé essentiellement sur la technique de la « décision de versement ».

Ce dispositif a été sciemment mis en place pour substituer aux décrets de virements de crédits normalement soumis à la signature du Chef de l’Etat, des décisions de versement signées au niveau ministériel.

Ainsi, a-t-on pu passer, sans en informer le Président de la République, de l’enveloppe des 20 milliards FCFA fixée par lui-même, au montant global de 46.217.166.908 FCFA.

Il faudrait dire en même temps, que les 46 milliards FCFA de dépenses engagées pour le compte de l’Etat, constituent en réalité un programme d’investissements publics, non défini, non inscrit au PTIP et non autorisé par l’Assemblée Nationale, matérialisant un détournement des objectifs du Programme Triennal des Investissements Publics, pour mettre en œuvre un autre programme non planifié et sans autorisation parlementaire.

Je voudrais également dire que la totalité des marchés contractés dans le cadre de cette enveloppe de 46.217.166.908 francs CFA, ont été conclus par entente directe, en violation des dispositions du Code des marchés publics.

Vous me permettrez de vous communiquer la situation d’un marché spécifique, approuvé directement le 3 octobre 2003, par l’ancien Premier Ministre, relatif à certains travaux qui sont : la Voie de Contournement Nord (VCN), le Boulevard de Nguinthe et l’Avenue de Caen.

Selon les vérificateurs de l’IGE, ce marché, d’un montant de 14.847.280.358 FCFA, a été conclu de gré à gré et approuvé irrégulièrement, le 3 octobre 2003, par l’ancien Premier Ministre, en violation des dispositions du Code des marchés publics et du Règlement général sur la comptabilité publique.

En effet, l’article 1er du décret n°2003-701 du 26 septembre 2003, transférait le pouvoir d’approbation de ce type de marchés, au Ministre de l’Economie et des Finances.

Quant à l’article 10 du décret n°2003-101 du 13 mars 2003 portant Règlement général sur la comptabilité publique, il dispose que : « aucune dépense ne peut être engagée, ordonnancée ou payée à la charge de l’Etat et des autres organismes publics si elle n’a pas été prévue au budget de l’Etat et n’est pas couverte par des crédits régulièrement ouverts ».

Dans le cas de ce marché d’un montant de près de 15 milliards FCFA, directement approuvé par l’ancien Premier Ministre, aucune attestation d’existence de crédits n’avait pu être établie, parce qu’il n’y avait pas de couverture budgétaire pour les travaux à réaliser.

L’on remarquera que ce marché conclu par entente directe, a été signé le 3 octobre 2003. Il a reçu l’avis favorable de la CNCA le même jour, et il a été approuvé par l’ancien Premier Ministre, ce même 3 octobre 2003.

En réalité, il s’est agi d’un marché de régularisation parce que les travaux avaient déjà démarré depuis le 10 juillet 2003.

3. Surfacturations relevées par les Experts

J’aborde à présent le dernier point de mon intervention. Il concerne les surfacturations relevées par les Experts.

En ce qui concerne les aspects techniques de cette mission de vérification tels que la voirie, l’éclairage public, les aménagements paysagers, etc, l’Inspection générale d’Etat s’est attachée les services de six experts indépendants inscrits à l’Ordre national des Experts et Evaluateurs agréés du Sénégal.

Ils ont été choisis par le Conseil de l’Ordre dans le respect des critères fixés par l’IGE à savoir la compétence et l’absence de conflits d’intérêt.

Dans leur rapport, les experts ont relevé des surfacturations sur la presque totalité des marchés, c’est-à-dire, des écarts significatifs entre les coûts réels des travaux et les montants facturés à l’Etat.

Sur la première phase correspondant aux travaux devant intervenir avant le 4 avril 2004, pour des engagements d’un montant global de 40.618.568.848 FCFA, le coût réel des travaux a été évalué par les experts à 22.633.730.608 FCFA, soit une surfacturation de 17.984.838.241 FCFA.

Pour illustrer l’ampleur des surfacturations, je voudrais en citer des exemples.

Les experts disent que « le financement supposé de la Voie de Contournement Nord (VCN), – je rappelle qu’elle est d’une longueur totale de 10,6 km -, représente environ 79 à 80 km de route neuve revêtue de largeur totale de 7 m. Le même financement aurait pu permettre de réaliser trois (3) fois la route Sindia-Thiès longue de 26 km avec toutes ses contraintes de relief ».

Ils disent également que « le coût de la place centrale de Thiès assurerait la construction d’une cité de deux cents (200) logements économiques de type F3 sur terrain entièrement viabilisé ».

A propos de l’aménagement paysager de l’Avenue de Caen, les experts certifient que « cette opération aurait pu permettre la réalisation d’une dizaine d’ouvrages d’hydraulique villageoise, à raison de 75 millions par ouvrage (forage de puits + mini châteaux d’eau). »

Enfin, concernant l’éclairage public, selon les experts de l’Ordre national des Experts et Evaluateurs agréés, la surfacturation constatée sur ce marché de 986.271.325 FCFA, peut financer deux maternités entièrement équipées.

S’agissant du marché spécifique de 14.847.280.358 FCFA, les experts ont évalué la surfacturation à 8.099.337.207 FCFA.

Pour conclure, je dirais qu’en décidant de porter à votre connaissance, la teneur des rapports de l’Inspection générale d’Etat relatifs aux chantiers de Thiès, nous n’avons voulu que souscrire aux obligations conjointes d’information et de transparence.

Je voudrais également rappeler que l’une des normes fondamentales de vérification de l’Inspection Générale d’Etat, est le respect de la procédure contradictoire qui permet aux personnes mises en cause, de donner leurs versions des faits, lesquelles sont annexées aux rapports.

Ainsi, les deux rapports de l’IGE ont été communiqués à l’ancien Premier Ministre qui a transmis ses avis et observations aux Inspecteurs généraux d’Etat vérificateurs.

C’est après cela que les conclusions définitives ont été tirées.

Pour notre part, nous n’avons, et vous l’avez constaté, émis ni jugement, ni jugement de valeur, nous contentant de nous en tenir aux faits tels que constatés par les rapports de l’Inspection Générale d’Etat.

Je puis vous assurer, ici, que nous veillerons à ce que l’affaire des Chantiers de Thiès soit réglée dans un cadre républicain et de l’Etat de droit, qui consacrent clairement le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs.

Laissons donc la Justice suivre son cours.

Je vous remercie de votre attention.

Bitimrew.net

15 Commentaires

  1. Macky et Gadio sont des vauriens. Cheikh Tidiane Gadio a aussi eu à convoquer le corps diplomatique pour lire les mêmes sottises. Mais il est vrai que l’adversaire était Idy Seck qui les empéchait et les empêchera de dormir toute leur vie. Des hypocrites et nafekhs de première. Le Senegal les découvrira mieux au fil du temps. Ces piqures de rappel sont nécessaires !
    Paroles de Jambar qui ne supporte pas l’hypocrisie.

  2. maky et gadio peuvent bien se rattraper en disant toute la verite au senegalais,au lieu de s’afficher betement comme gadio aupres de bara tall ceci est une injure aux senegalais ,ils doivent maky et gadio demander pardon au peuple, mais surtout demander pardon a dieu a idy et a bara tall,maky a d’ailleurs raison de fuir, je me demande comment ils pourrons regarder des gores comme idy et bara remettre les pendules a l’heure,demonter ce qu’ils ont contribué a comploter,en presence du peuple senegalais, ce peuple que des larbins des menteurs comme ces deux gars cherchent a diriger ,je veux nommer maky et gadio ,thim warnguène rousse dé

  3. Bitimrew arrêtez vos titres flambeurs et vos accusations. Lisez bien le texte et vous ne verrez pas l’ombre d’une accustion de Macky. Ce dernier n’a fait que rapporter les conclusions des rapports de l’IGE et qui, par ailleurs ont été DECLASSIFIES par le président de la république lui même. Votre titre ne reflète pas le contenu que vous voulez donner au discours de Macky.

    En effet ce dernier dit bien « Pour notre part, nous n’avons, et vous l’avez constaté, émis ni jugement, ni jugement de valeur, nous contentant de nous en tenir aux faits tels que constatés par les rapports de l’Inspection Générale d’Etat.

    Je puis vous assurer, ici, que nous veillerons à ce que l’affaire des Chantiers de Thiès soit réglée dans un cadre républicain et de l’Etat de droit, qui consacrent clairement le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs.

    Laissons donc la Justice suivre son cours. » fin de citation. NO COMMENT.
    Votre mauvaise foi et vos arguties ne prospéreront pas et votre plan de communication sur ce sujet est voué à l’échec.

    • @ Mamadou Sall :Vous avez raison, ce n’est qu’une restitution des rapports des services de contrôle et non des accusations contre quelqu’un ! Il est quand utile de faire ce rappel !

  4. cet article est bidon, il y a rien a se reprocher a Macky SALL, car il n’a fait k relater ce k le rapport avait conclu.
    en lisant ce discours, je me rassures d’etre derriere Macky, puisk le contenu de cet article ne justifie pas ce titre grotesque et mensongier.
    le chien aboie la cravane passe
    thia kaw thia kanam thia lu baax

  5. macky n’a rien fait il a seulement relaté ce que ige a dit il n’a meme pas fait de commentaire arreter vos conneries bitimrew meme si vous etes un jour a la merci de wade et de karim ici vous avez eu tout faux lisez l’article vous verrez que macky a toujours ete un bon republicain heureusement vous avez sorti ce discours il permet a tous les senegalais qui n’avaient rien compris de ce dossier que contrairement a ce qu’il avaient entendu macky n’a rien fait ou dit d anormal ou d’injuste
    merci!!!

  6. Le Premier ministre Macky Sall a déclaré hier que son gouvernement défendra son bilan « la tête haute » parce que, selon, lui, celui-ci a réussi « des performances qu’aucun gouvernement n’a pu faire depuis, avant et après l’alternance ».
    C’est pourquoi, Macky Sall qui se prononçait sur les récents développements de l’actualité politique nationale avec la création du parti Rewmi par son prédécesseur dit que « le gouvernement ne peut pas avoir peur d’Idrissa Seck », mais la Constitution lui confère de faire respecter les lois et règlements du pays. D’où l’interdiction de toute formation politique qui a pour dénomination un symbole du pays comme : Rewmi, patrie, nation etc., du recours aux milices sur le champ politique, et d’une campagne électorale à 120 jours des joutes de février 2007.

  7. Walfadjri
    La sortie de la République, avec Macky Sall en tête, pour interdire le nom Rewmi qu’Idrissa Seck avait choisi pour dénommer son parti a produit l’effet contraire. Non seulement Rewmi continue d’exister, mais le parti a lancé, hier, le démarrage de la vente de ses cartes de membres. Et rien ne pourra empêcher à ce bébé de grandir car le père, Idy se dit même prêt à faire face aux baïonnettes de ses adversaires
    Rewmi, le nouveau parti de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, continue son bonhomme de chemin. Et, chaque jour, un pas est franchi comme pour minimiser la sortie du Premier ministre, Macky Sall, annonçant l’interdiction de l’appelation Rewmi à tout parti. En effet, le secrétariat politique de Rewmi a débuté, hier, l’opération de la vente des cartes de membres à l’issue de la première réunion de l’instance dirigeante du nouveau parti. L’adhésion, comme l’a révélé Idrissa Seck, est ouverte pendant un mois à ceux qui seront des ‘membres fondateurs’. Puis, ce sera au tour des futurs militants qui seront de simples adhérants, avant la mise en place des 35 fédérations départementales et de la fédération des militants de l’extérieur.

  8. GESTION DE L’ETAT : Macky Sall répond au Maodo Mamadou Dia
    Monsieur le Président Mamadou Dia,
    Dans un article publié le 27 juin 2006 dans plusieurs quotidiens sénégalais, votre notabilité s’est livrée à des attaques « ad hominem » contre le président Abdoulaye Wade et sa famille.
    Vos propos, essentiellement basés sur des « il se dit … », donc la rumeur et les perceptions personnelles, nous surprennent de la part d’un homme qui a assumé les plus hautes fonctions de l’État.
    Votre démarche heurte nos mœurs sociales et notre culture de respect. Bien entendu, nous sommes d’accord que dans une société démocratique, le citoyen a le droit de prendre position dans le débat politique, mais notre civilité sénégalaise nous interdit certains écarts.
    Parce que nous ne voulons pas réveiller l’histoire, au risque de blesser, nous ne polémiquerons pas.
    Maodo, vous me permettrez de vous rappeler que tout, dans la démarche du président Abdoulaye Wade, nous ancre profondément dans la République.
    Les derniers actes qu’il vient de poser pour l’organisation des élections présidentielle et législatives du 25 février 2007 en sont une éloquente illustration : des élections libres, démocratiques et transparentes se tiendront à bonne date et, encore une fois, le président Wade sera le président le mieux élu d’Afrique.
    Monsieur le Président Dia,
    Dans votre tentative de discréditer la politique agricole du président Wade et de son gouvernement, vos propos ne reflètent aucunement la réalité.
    En effet, nous avons engagé aux côtés du président Wade un ambitieux programme incitatif de diversification de la production et de modernisation de l’agriculture. Jamais le paysan sénégalais n’a bénéficié d’autant de soutien et d’égard de la part d’un gouvernement. Notre approche à nous est et demeurera celle du respect et de la considération envers les valeureux travailleurs de la terre. Notre approche n’est point celle des humiliations et des vexations.
    La politique agricole du président Wade n’est assurément pas celle que vous meniez.
    Monsieur l’ancien Président du Conseil des Ministres,
    Il est troublant de vous entendre parler de l’éventualité d’un « coup de force » au Sénégal.
    Le Sénégal de 2006 n’est pas celui de 1962.
    MACKY SALL Secrétaire général national adjoint du PDS

  9. Combien d’espoir ont ete brisé a cause de cette farfelue histoire construite de toute pièce. Oui la verité triomphera un jour. Nous appelons toute la famille liberale a la serenité car ce n’est plus qu’une question de temps pour ce traitre reponde de ses traitises.

  10. Tout ce ce avait pour objectif d’écarter un adversaire politique Iba Der Thiam dira en 2004 celui qui veut voir les réalisations du régime de l’alternance doit aller à Thies
    Idrissa Seck à été victime du projet de dévolution monarchique qui existait réellement de la bande des st-louisiens (Cheikh Tidiane Sy, Ousmane NGom,Alioune Badara Cisse, Madicke Niang, Ousmane Masseck Ndiaye) qui avaient une haine terrible et jusqu’à présent envers sa personne rien que par pure jalousie Idy à lui seul à fait pour sa ville ce que eux 5 n’ont pas pu faire pour leur ville natale de St-Louis ils n’ont rien fait pour St-Louis et les st-louisiens lâches qu’ils sont ils ont profité de leur position au palais pour manipuler Wade et s’ enrichir sur son dos
    Le traître Macky Sall à été l’homme qu’on attendait pas il a été un instrument docile maniable il n’est pas l’auteur de ce fameux rapport encore moins l’IGE c’est un rapport construit de toutes pièces par cette fameuse bande des lâches st-louisiens
    Macky comme à son habitude et même jusqu’à présent comme il fait avec sa femme et la France exécute et fait ce qu’on lui demande il est bien dans son rôle d’executant

  11. Merci, pour avoir sorti ces archives ! Dans les pays démocratiques où les journalistes sont libres, c’est ainsi que cela se passe, les archives qui témoignent des contradictions flagrantes des hommes politiques sur des sujets importants sont mises devant le peuple pour infos! Continuez ainsi, cela démontre que chacun , dans ce milieu politique voit midi à sa porte ! Macky aurait sorti des vertes et des pas mûres s’il était avec ses anciens frères libéraux ! Que n’avait-il sorti de sa bouche pour attaquer l’opposition jusqu’en début 2008 ?

  12. Merci Kélétigui pour ces rappels fort intéressants !!!
    Nous notons :
     »Maodo, vous me permettrez de vous rappeler que tout, dans la démarche du président Abdoulaye Wade, nous ancre profondément dans la République »
    Cette phrase prononcée par Macky SALL en 2006, s’est révélée absolument fausse !!!
    Mensonge historique du futur-Présent de la République qui était à l’époque au cœur du système mafieux de celui qui deviendra tristement Wakh-Wakhète WADE et qui ne faisait que défendre ses positions bassement politiques par le mensonge !!!
    Exactement comme le font les Gens du PDS pour défendre Karim WADE.
    Je pense qu’il faut prier et œuvrer pour l’émergence d’autres types de dirigeants véridiques et réellement patriotes pour conduire le Sénégal vers le développement que nous n’avons raté qu’à cause de la voracité de la classe dirigeante.

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