« Moi, je n’étais pas surpris, parce que j’avais mené mon plaidoyer de façon souterraine. Mais j’avoue que la manière qu’il l’a annoncé, c’est comme un cadeau qu’il me faisait à moi par rapport à tous les efforts qu’il a su que je faisais avant mon départ de la mairie. Malheureusement, mes successeurs n’ont pas la même vision pour capitaliser ces acquis qui peuvent apporter le développement de notre terroir», dira-t-il le professeur Balla Moussa Daffè lors d’un entretien accordé à flashinfo.net le 14 juillet 2016.
Quand j’ai lu cette déclaration émouvante, en tant que citoyen et Acteur culturel à Sedhiou, jeune Manager d’artiste de renommé international à l’époque, j’avais ressenti une frisson et du coup je me suis dit: il faut que je fasse quelque chose.
Lors d’un séjour à Sèdhiou, j’ai échanger avec mes collaborateurs du Rams (Rassemblement des Artistes Musiciens de Sèdhiou) ainsi que d’autres Acteurs culturels potentiels et nous avons décidé de rencontrer l’ancien Maire Pr. Balla Moussa Daffé qui avait accepté de nous recevoir. Je détiens toujours le procès verbal de cette rencontre.
De la même manière nous avons rencontré le Ministre à l’époque en charge du département de l’emploi et l’insertion professionnelle par le canal de son « Diay fondè Manè » avec la présence de certains membres de l’Arcots/Sèdhiou.
Mes èchanges avec le Maire Diop ètaient riches et intenses. malheureusement, nous n’avions pas la même approche de la culture, Abou Diop insistait beaucoup sur les infrastructures routières et hôtélières.
En ses termes: «il faut construire des hotels pour acceuillir des gens, du monde!»
Depuis lors avait-il construit des hotels ? T’a-t-il eu des investissements qui ont révélé le parc hôtelier à un niveau permettant d’accueillir du monde venu de partout ?
Il m’a rappelè plusieurs fois lors de cet èchange qu’il avait travaillè avec #MTOA pour la promotion de la cigarette #Excellence qui lui a permis d’entrer en contact avec le Groupe de Rap #Daradji.
Je me suis rendu compte que le Maire confond le #sposoring, le #marketing et la #culture. Les deux premières notions ne sont qu’une infirme partie de la culture. Suite à notre discussion, il avait recommandé la mise en place d’un comité d’initiative en octobre 2018. Il avait promis de donner des instructioms pour que nous soyons impliquer dans le comitè de pilotage, car jugeant constructive notre démarche.
Cependant, personnellement, j’ai été systèmatiquement écarté par ces proches collaborateurs à cause peut-être de considérations politiques. Mes orientations citoyennes et idéologiques sans doutes aussi. Car j’étais le premier citoyen à lui adresser une ettre ouverte en l’interpellant sur plusieurs secteurs et particulièrement la culture.
En 2019, j’avais acceuilli Bougane Guèye, directeur du groupe D-Media et président de Guem sa Bop deux fois à Sedhiou et nous fîmes un tournée avec lui dans la règion. Chez moi à Santassou, devant Bougane et l’assistance présente j’ai dit ceci: « Sedhiou est une ville pauvre, la construction des routes sont bonnes mais on ne peut pas parler de developpement sans l’emploi de la jeunesse. »
Les échanges avec le Ministre Abdoulaye Diop m’ont permis aussi de comprendre ces propos de tonton Balla: «Fotifo, Je ne suis plus Maire. Je ne peux pas organiser dans une ville comme Sédhiou sans que les collectivités locales soient en phase avec moi. J’aimerai être en phase avec les maires de la région. Il ne faut pas qu’on confine ça comme un événement culturel de la commune de Sédhiou. C’est là où nos compréhensions sont divergentes. Ça doit être non seulement une affaire casamançaise, mais ouest-africaine au moins, à défaut d’être un événement international. Donc, c’est cette ambition que je voulais que l’on préserve».
En 2015 en effet, le Prèsident Macky Sall a décidé de conférer à Sèdhiou, le statut de ville culturelle en relançant les Journèes Culturelles de Sedhiou, initiative du Pr Balla Moussa Daffé Ancien Député, ancien Ministre, et ancien Maire de Sedhiou, avec une enveloppe de plus de 120.000.000 de fcfa sans compter l’appui financier des institutions de l’Etat, les partenaires privés et publics.
Ces journèes culturelles si elles sont bien élaborées, préparées, coordonnées, avec chaque acteurs à la place qu’il faut au niveau institutionnel et local, elles ne mobiliseront pas moins d’un (01) Milliard de francs cfa.
Avec un tel montant, on peut véritablement améliorer les conditions de vie de nos concitoyens d’abord les infrastructures culturelles et en construire d’autres. À part le fort Pinet laprade le CDEPS qui sont d’ailleurs en état de délabrement avancé, chez le ministre de la culture il n’y a presque pas d’infrastructures culturelles.
Le stade municipal bloqué depuis 4 ans à cause d’un avenant de 50.000.000 fcfa serait une question à régler vite et rapidement, Grâce à la vente aux enchères des tableaux de nos Artistes Plasticiens de Sédhiou avant pendant et après le festival, vous pouvez récolter des centaines de millions et les stade pourrait même accueillir certains événements culturels qui réunissent des milliers de. personnes.
Dans ce cas, Il n’y aura ni détournement de deniers publics ni détournement d’objectif. C’est une suite logique pour l’atteinte des objectifs du festival car le stade c’est pas tout simplement le football comme beaucoup le pense, c’est aussi pour acceuillir les concerts de haut niveau, les Manifestations rèligieuses comme par exemple la visite des khalifs gènèraux etc…
Probablement avec cette vente aux enchères nous pouvons compter sur:
Papis Demba Cissè, Sadio Manè, Balla Guèye 2, Lac de Guier 2, Sa thiès, Moussa Seydi, Adama Diop, Jean pierre Senghor, le dèputè Biaye, Moulaye Tourè, Pathè kèbè, Aly Camara les Responsables politiques de l’opposition au niveau local, des notables de Sedhiou, des sedhiois qui brillamment réussi dans leurs domaines, tous des dignes fils et filles de Sedhiou qui pourraient apporter de la plus value au développement de Sèdhiou.
Malheureusement il n’ya pas beaucoup de considérations et de respect pour nos concitoyens. Les collaborateurs du Maire veulent qu’on parle que de lui. Ils veulent qu’on écrive Abou Diop sur notre front !
Techniquement et au plan sécuritaire, il n’est pas prudent de faire jouer des artistes de renommé telsque wally seck, youssou Ndour à la place de l’indépendance de Sedhiou.
Une fois le stade terminé comme vous aimez mêler la politique dans toutes vos activités même réligieuses, vous pouvez inviter le chef de l’Etat le président Sall à venir inaugurer le minuscule stade municipal qui pouvait pourtant coincider avec l’ouverture officielle du festival.
L’emploi des jeunes reste une question essentielle car à part conduire un Jakarata il n’y a aucune industrie ni usine ou unité de la moindre transformation de produits locaux qui pourrait recruter plusieurs jeunes qui constitue plus de la moitié de la population. Ce qui partiperait à la lutte la lutte contre la pauvretè, l’education, la santé, l’environnement etc…
Avec ce festival, les ventes aux enchères vous pourriez mettre en place un fonds pour le développement de la culture et du sport à Sedhiou.
Sur ces contributions constructives les Jeunes Mame Aly Dia, Ansou Sambou avaient fait une brillante déduction suite à l’analyse de El Omar Massaly.
Une ville culturelle , c’est une volonté politique, des infrastructures, des événements d’envergure, des acteurs et entreprises culturelles soutenus et structurés.
Justement parlant de structuration je suis l’un des membres fondateur du RAMS et premier président de cette structure èlu à l’unanimitè.
Je me suis battu pour légaliser cette Association, avoir le premier récépissé de cette structure.
J’ai élaboré les deux projets phares à savoir le festival #Rams_fest cité comme les festivals des cultures urbaines les plus attractifs au Sénégal et dans la sous-région.
J’ai initié et élaboré, le projet de centre de formation aux métiers des cultures urbaines et de réinsertion sociale a Sedhiou qui devrait abriter: un studio d’enregistrement en live band, une salle d’infographie et de serigraphie, une bibliothèque, une salle audioivisuelle, un atelier de graffiti, une salle de danse hip hop et comtemporaine, une radio dèdiè aux cultures urbaines, une salle polyvalente pour conference, panel, forum, un espace concert pour 150 personnes, un Restaurant etc…
Tous ces deux projets sont accompagnés, appuyés par l’État du Sénégal via le ministère de la culture avec les Ministres Mbagnick Ndiaye et Abdou latif Coulibaly. Pourtant nous n’avons jamais eu de problèmes avec ces derniers.
On n’a commencé à recevoir des coups, au moment ou un fils de Sedhiou a pris les commandes du département culturel. Des coups planifiés par des personnes qui se battent pour leur intérêt personnel afin d’assoir leur notoriété en perte de vitesse, pour des considerations politiques et une jalousie notoire venant des gens qui n’ont jamais semé ne se reste une graine de bissap chez eux.
Abou Diop n’a jamais accepté de nous rencontrer depuis qu’il est ministre de la culture et pourtant il a rencontré fou malade, matador, Awadi qui ne sont pas de sedhiou et alors que nous avons un partenariat avec ces derniers dans le cadre de renforcement de capacité des acteurs des cultures urbaines de Sèdhiou.
Nous avons installé le premier centre dédié aux cultures urbaines en Casamance et on avait établi un partenariat avec un professeur de musique sorti a l’Ena Ecole Nationale des Arts qui est artiste chanteur compositeur et ingénieur de son dont le Directeur des Arts Monsieur Coundoul ètait fier de voir à Sèdhioi quand il ètait son Ancien ètudiant à l’ENA.
Il y a parmi eux qui ne veulent jamais qu’il reçoit le bureau exècutif du RAMS. Pour tout ce que nous avons accompli au minimum par respect et du bon sens vous devriez nous rencontrer pour véritablement savoir qui nous sommes.
Au moment où vous n’avez pas de politique culturelle communale voir régionale nous sommes battus jusqu’a installer une cellule à Goudomp et Bounkiling pour devenir une structure règionale et ce qui a permis RAM_c’est d’être inscrit dans l’agenda culturel règional et touristique (voir rapport conseil des ministres 2015 sedhiou).
On vous a fait croire que nous faisons pas de compte rendu de toute façon c’est pas la direction des Arts qui dira le contraire.
Abou Diop, tous les rapports qu’on vous a rapporté à propos de cette accusation fallacieuse sont faux et inexacts, sinon notre Collaborateur qui a été arrêté ne serait pas libre.
Car pour une affaire de détournement de denier public il faut presenter a la justice les preuves tangibles et irréfutable pour que vous soyez libre. Sa libèration fait flipper pas mal de vos proches impliqués dans ce complot. Ils ont peur d’un retour du bâton.
Aucun ministre de la culture n’a bloqué notre reliquat! Par-ce que vos radios Kankang vous ont induit à l’erreur, sinon comment on peut comprendre qu’un représentant du médiateur de la république qui sencé être neutre, pouvait affirmer publiquement que notre structure de référence doit être dissoute, et que vous le désignez comme président du comité d’organisation de votre festival. Sur quel profil ? Oscar des vacances est une activité lucrative qui est différent du festival.
Monsieur le ministre, cet homme n’est pas crédible, il a des ambitions inavouées et salit votre image. Ils sont nombreux dans votre entourage qui a cette intention de nuire les autres pour se faire une bonne place.
Permettez-moi de vous signaler que j’ai travaillé aux côtés du directeur du centre culturel pendant environ 10 ans au moment où il n’avait un minable et vieux scooter qui n’arratait pas de tomber en panne, au moment qu’un seul ordinateur au centre culturel.
À l’époque, le Centre etait clôturé par des grillages. Je me suis battu avec lui pour se faire entendre mon émission avec le doyen Alioune Diop à la RSI en 2012 ou 2013 en est une belle illustration.
J’ai participé avec Badiane au FESNAC. Nous avons soulevé le premier trophée historique de Sedhiou au Fesnac, j’étais avec lui au FESMAN 3, j’ai organisé avec lui le 21 juin la première fête de la musique a Sédhiou etc….mais avec le temps on connait la vrai nature des personnes.
Il faut que ces gens sachent que la culture ne se gére pas comme les groupements de femmes ou autres mouvements sociaux. La culture regroupe des métiers pour acteurs responsables et engagés dans un domaine bien précis.
Pour le Nom du festival il fallait laisser les « Journèes Culturelles de Sèdhiou » ça va au moins nous permettre d’avoir un agenda culturel fixe et contribuer à sa pérennisation.
Si vous, en tant que Minsitre de la culture, vous ne le faites pas demain, d’autres deviennent Maire rien ne va les empêcher de creer leur propre festival et changer de nom. Pourtant Saint louis a rèussi avec le #Saint_louis_Jazz. Pourquoi pas nous ?
Sur ce vous avez été très mal conseillé.
Sur le fond de votre document du FIS je vous assure que si c’etait un dossier d’appel à candidature votre dossier ne sera pas éligible. Au moment ou on parle de GAR (Gestion Axèe sur lea Rèsultats) dans votre dossier de FIS il n’y a pas des IOV (Indicateurs Objectivements Vèrifiables).
En 2019, le président Macky, dans un mémorable discours prononcé le 20 février, à quelques jours de sa réélection avait annoncé haut et fort:
» je compte m’appuyer sur la culture pour développer le Sènègal avec le programme Ville creative, inscrit dans le PSE 2 avec les programmes zéro déchet et zéro bidonville ». Et pour le FIS vous nous parlez de thème central: la diversité culturelle facteur de cohèsion sociale dans l’espace du Mandè ?
Mais je comprends !!! même les techniciens de la culture manque souvent de temps pour mieux présenter un projet culturel.
Pour eviter que le FIS soit un FIASCO, donc veuillez dissoudre ce fameux comité et convier tous les dignes fils de Sedhiou de manière formelle toutes obédiences confondues. Avec l’engagement de toutes les forces vives du terroir pour que les « JOURNEES CULTURELLES DE SEDHIOU » soit une référence mondiale.
Cheikh Omar Dramé dit fotifo
Acteur Culturel.
Citoyen de la Ville de Sèdhiou
Belle plume et belle analyse d’un acteur culturel avisé.