XALIMANEWS : La commission cellulaire en charge du dialogue politique tient aujourd’hui, mardi 18 février, sa 56ème séance de travail. Consacrée à l’objectif spécifique numéro 07 concernant l’évaluation du cadre normatif de l’action politique et citoyenne qui compte environ huit (08) sous points, cette rencontre s’annonce cruciale en ce sens que les débats vont porter sur l’Arrêté Ousmane Ngom, l’autorisation des marches et l’article 80 du Code pénal.
Après la pause dominicale, les acteurs politiques engagés dans le dialogue au sein de la commission cellulaire en charge du dialogue politique reprennent du service, aujourd’hui, mardi 18 février. D’ores et déjà, il faut dire que cette rencontre qui porte à 56 le nombre de séances de travail effectué par la commission cellulaire, depuis son installation officieuse, s’annonce cruciale pour son président, le général à la retraite Mamadou Niang et son équipe du fait des points qui restent à être discutés. Il s’agit entre autres, de la question du bulletin unique, de la caution, du parrainage, mais surtout de l’arrêté Ousmane Ngom relatif à l’organisation des marches politiques ou autres, au centre-ville de Dakar, et de l’article 80 du Code pénal réprimant le délit d’offense au chef de l’Etat pour ne citer que ceux-là. A ces points, il faut également ajouter la question de l’amnistie de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall qui s’est invitée récemment à la table de ces échanges entre acteurs politiques.
Au menu de la rencontre de ce jour, les acteurs politiques vont échanger sur l’objectif spécifique numéro 07 concernant l’évaluation du cadre normatif de l’action politique et citoyenne qui compte environ huit (08) sous-points dont entre autres, l’Arrêté Ousmane Ngom, l’autorisation des marches, l’article 80 du Code pénal, comme ci-haut cités Cette rencontre s’annonce comme celle de la dernière chance pour les représentants des trois pôles politiques engagés dans les discussions au sein de cette commission pour trouver un consensus autour de ces points. En effet, si l’esprit de consensus a toujours prévalu à la sortie des précédentes séances de travail au point qu’aucun désaccord fondamental n’a été constaté depuis le démarrage de ces concertations, il faut dire que tel n’a pas été le cas lors des deux séances de travail consacrées à ces points la semaine dernière. Après plusieurs heures d’échanges infructueux, le Général Niang a été obligé de donner une autre chance aux acteurs en reprogrammant les débats à la rencontre de ce jour du fait des positions radicalement opposées développées autour de ces points par chacun des pôles, notamment la majorité et l’opposition
Pour rappel, les points qui ont fait l’objet de consensus entre acteurs politiques sont entre autres le report des élections locales du 1er décembre 2019, l’audit du fichier électoral par un Cabinet indépendant, l’évaluation du processus électoral, de la refonte partielle de 2016 à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2019 (prévue sur une période de 6 mois) par un Cabinet indépendant. Il y’a aussi l’élection des Conseillers municipaux et départementaux au suffrage universel direct de même que celle des maires et des Présidents de conseil départemental, tête de liste majoritaire, l’harmonisation du pourcentage de répartition des sièges pour les élections départementales avec celui des élections municipales (45% au scrutin de liste majoritaire et 55% au scrutin de liste proportionnelle), l’obligation de présenter deux listes aux élections départementales (liste majoritaire et liste proportionnelle). Il en est de même du projet d’un règlement intérieur de Conseil pour le bon fonctionnement des Conseils municipaux et départementaux à soumettre aux élus locaux, la restauration de la liste proportionnelle de Ville, l’élection de la tête de liste proportionnelle comme Maire de Ville (55% sur la liste proportionnelle) et 45% issus des conseillers élus sur les listes majoritaires des communes constitutives de la Ville.