Le « cas Ben Ali » de la Tunisie embarrasse le palais. Déjà jeudi dernier, la crise en Tunisie avait été évoquée en Conseil des ministres. Et la chute de Ben Ali, intervenue vendredi, n’est pas pour rassurer le locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. La presse révèle que pour éviter des émeutes au Sénégal, le président Wade a ordonné le règlement des problèmes d’électricité et la baisse des prix des denrées des premières nécessités dans les plus brefs délais.
« Le « cas Ben Ali » sème la panique au palais », écrit « Kotch ».
« C’est un peu de dire que les évènements en cours en Tunisie sont suivis de très près par les autorités sénégalaises. Dès jeudi, en plein conseil des ministres, la situation au pays de Bourguiba avait été évoquée. Et la chute de Ben Ali, intervenue le vendredi, a installé la panique au palais. La « révolution des jasmins » que personne n’avait vu venir, inquiète les autorités à plus d’un titre. Elles n’en reviennent pas encore qu’un des régimes réputés être l’un des plus stables d’Afrique se soit effondré aussi rapidement comme un château de cartes. De même, le fait qu’un des appareils sécuritaires les plus perfectionnés au monde ne soit pas parvenu à réprimer les émeutes, n’est pas pour rassurer le président Wade qui a donné des instructions fermes pour la baisse des prix des denrées de première nécessité et le règlement dans les meilleurs délais du problème de l’électricité, source potentielle d’émeutes », note « Kotch ».
« Kotch » révèle que Ben Ali avait demandé l’asile politique à Wade. « Sollicité en tant que président de l’Organisation de la conférence islamique (Oci), le président Wade a lui aussi préféré prudemment décliner l’offre d’héberger le président d’un pays dont la situation économique, qui a conduit à des émeutes, présente des similitudes avec le Sénégal ».
Dans « Le Quotidien », « les jeunes du Parti socialiste (Ps) et de l’Alliance des forces de progrès (Afp) invitent Wade à méditer le cas Ben Ali ».
La presse revient sur le retour des délestages.
Selon « Walfadjri », « le retour des coupures d’électricité est causé par une pénurie de fuel au niveau des centrales de Gti et Kounoune ».
Dans « L’Observateur » Ibrahima Sène du Pit déclare : « la Senelec est une monstruosité économique ».
« Walf Grand-Place » informe que du fait d’un « week-end sans électricité, des corps sont en putréfaction au centre hospitalier régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès ».
La brouille entre Abdoulaye Wade et Aminata Tall intéresse également les journaux.
Selon « L’Observateur », « Idrissa Seck (est) arbitre malgré lui du bras de fer entre Me Abdoulaye Wade et Aminata Tall ».
« Kotch » annonce que « après son débarquement, Aminata Tall menace de rejoindre Idy ».
« L’As » ajoute que « des membres de la famille de Wade ont été chez l’ex-secrétaire générale de la Présidence pour une médiation », mais « Aminata Tall (a) dit niet ».
« L’As » indique que « la nièce du Président, à la tête d’une délégation composée de membres de la famille élargie de Me Wade était chez Aminata Tall. Ndèye Sakho, venue tenter une énième médiation, a trouvé sur place la ministre Aminata Lô. Mais, l’ex-secrétaire général de la Présidence ne compte pas reculer. Elle qui s’est dit convaincue que le chef de l’Etat est manipulé ».
Dans « Le Populaire », Aminata Tall déclare : « je n’ai peur de rien et ne recule devant rien. Je saurai quelle direction prendre, si je dois aller vers la droite, la gauche ou tout droit ».
« Le Soleil » écrit que « Touba se prépare à accueillir les pèlerins ».
« Walfadjri » ajoute que en prélude au Magal, « le président Wade sera à Touba jeudi prochain ». « Walfadjri » pense savoir que « deux Pds seront à l’accueil de Wade ».
Depuis Touba où il s’était rendu, le chanteur Demba Dia a déclaré dans les colonnes de « Walf Grand-Place » : « je soutiendrai Wade en 2012 ».
« Je vais soutenir Wade en 2012 », déclare Demba Dia, dans « L’Office ».
Dans « L’Observateur », Demba Dia soutient que « Wade est le Yékini de l’arène politique ».
« Rewmi Quotidien » ajoute que « Demba Dia met en garde Moussa Sy au Parcelles assainies ».
Yékini s’en est violemment pris à Manga 2 dans la presse.
Dans « Le Quotidien », Yékini déclare : « Manga 2 m’a toujours détesté ».
Dans « Kotch », le lutteur ajoute : « je ne parle plus avec Manga depuis 16 ans ».
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