Dans une interview accordée au journal « Le Soleil » Dr Abdoulaye Bousso a abordé le plan de riposte du Sénégal, la question des cas communautaires devenus de plus en plus inquiétants.
Confinement
Selon lui, le système de santé sénégalais est assez structuré, avec des personnes compétentes qui sont en mesure de répondre aux exigences de l’heure, même si les moyens ne suffisent pas. Dans ce sillage, Dr Bousso a indiqué que le port du masque peut beaucoup aider. Il constitue un confinement individuel qui peut beaucoup aider dans la lutte. « Mais, il faut savoir que ce n’est pas une recette miracle », précise-t-il.
Cas communautaires
Concernant les cas communautaires qui deviennent de plus en plus inquiétants, Dr Bousso estime que c’est normal. « Un pays qui a plus de 200 cas et qui n’a pas de cas communautaire, ce serait anormal. On ne peut pas dire qu’on retrouve à 100% l’ensemble des cas contacts. Donc, il y a forcément dans la communauté, des personnes qui se sont échappées », fait-il savoir.
Les contacts
Des personnes qui ont eu des formes tellement frustres qu’elles n’ont pas vu qu’elles étaient malades, donc, elles peuvent contaminer d’autres. Ce qui est important, c’est de le détecter très tôt et de voir les personnes avec qui elles étaient en contact », a expliqué Dr Bousso. SENEGO
Et certes, le nombre de sujets positifs a augmenté dans notre pays, mais il n’y’a rien d’inquiétant pour le moment, en dépit des cas issus de la transmission communautaire ; c’est même un miracle qu’on soit à ce niveau de contamination ; de plus, l’état de santé des sujets atteints est rassurant (prévision de guérison), ce qui peut laisser présager une faible virulence du coronavirus dans notre pays – qu’Allah fasse qu’il en soit toujours ainsi !
Oui, pour l’appréciation de la gravité de l’épidémie, ce n’est pas le nombre de cas positifs (contact ou communautaire) qui est déterminant, mais plutôt le pourcentage de cas graves par rapport au nombre total de cas testés positifs. Et c’est dire que si le nombre de cas graves est bas et le demeure, plus le nombre de cas positifs augmente, plus la situation est favorable, car témoigne d’une moindre dangerosité du virus