Les déguerpis des marchés de la capitale du Ndiambour et réinstallés au stade municipal Djibril DIOUF (ex wattel) ont eu a déploré des couacs dans cette opération mener par les autorités. Pour eux, « cet entassement des différents marchants a installé une autre promiscuité autrement plus compliqué. Nous cohabitons sans pouvoir respecter la distanciation sociale en vigueur. Il y a pêle-mêle les vendeurs de légumes, de condiments, de fruits et de friperie. Cet espace que nous occupons momentanément pourrait être réaffecté à d’autres acteurs notamment sportifs si le besoin se fera sentir. C’est dire que nous sommes dans une citation précaire rendue difficile par la divagation d’animaux comme porcs les chèvres». « L’écoulement de nos produits est conditionné par la présence des marchands de poissons et de viandes qui sont confinés ailleurs. Cette période de ramadan avec ses exigences n’arrange pas les choses. En dépit de nos difficultés, les collecteurs municipaux sont sans pitié». Marchandes et clientes déplorent « l’éloignement du stade qui oblige tout le monde à utiliser des moyens de transports à l’aller comme au retour avec des prix fluctuants qui grèvent les faibles revenus des personnes éprouvées par ce contexte difficile du coronavirus », tiennent à souligner les personnes rencontrées.
LOUGAWEBMEDIAS.
