Xalimanews- Le ministère de la santé s’est prononcé suite à la sortie d’un des malades internés dans le centre de traitement du coronavirus de Guereo pour étaler les problèmes dont ils font face. Le docteur Aloise Waly Diouf qui répondait aux questions du journaliste El Hadj Assane Gueye, a tenu à éclairer la lanterne des sénégalais sur la situation des malades internés dans ce centre. « Nous avons fait le déplacement avant l’ouverture du centre pour montrer la qualité qui y est. Les malades sont hospitalisés dans des chambres individuelles avec toilettes qui n’ont rien à envier aux hôtels. Pour ce qui est de la qualité de la nourriture qu’on leur donne, des améliorations peuvent être faites », a-il fait savoir avant de préciser qu’il ya des choses qu’il ne peux pas commenter pour le moment puisqu’ils attendent les résultats des évaluations des responsables compétents.
Pour ce qui est de leur sortie d’hospitalisation, le secrétaire général du ministère de la santé, indique que ces derniers doivent écouter le personnel de santé qui les suit et qui est abilité à décider de leur sortie. » si cela ne dépendait que de nous, les malades ne feraient même pas 4 jours à l’hôpital mais, si on les retient dans des endroits extra hospitaliers, c’est parce qu’ils ont été diagnostiqués même s’ils n’ont pas de symptômes sinon ils peuvent contaminer leurs entourages. Et si on ne les prend pas en charge, la maladie peut évoluer et ils peuvent même aller en réanimation. Et tant qu’ils ne sont pas testés négatif, ils ne pourront pas sortir
« , a-t-il dit.
Avant de conclure, il appelle les sénégalais à éviter la polémique autour des questions qui ont un lien avec la santé.
Pour rappel, un des 200 malades internés au centre de Guereo a déploré les conditions dans lesquelles ils sont internés. Il a aussi demandé qu’ils soient libérés parce qu’ils sont guéris après près de 30 jours d’hospitalisation.
Mariama Kobar Saleh
Ce n’est pas réaliste d’hospitaliser les sujets Covid-19 positif asymptomatiques ; leur état ne requiert aucun traitement spécifique. Personnellement, je ne vois pas l’utilité de la prescription de l’hydrochloroquine pour nos malades, car pour le Professeur Seydi, sans un traitement spécifique, ils guérissent en moyenne au bout de 13 jours ; le gain du traitement à l’hydroxychloroquine (réduction de 2 jours d’hospitalisation) ne justifie pas un tel choix thérapeutique qui véritablement n’a pas fait la preuve de son efficacité et de son innocuité dans cette pathologie (Covid-19) ; sinon, l’avis des patients ne serait pas demandé avant l’institution du traitement (à la chloroquine) pour décharger les médecins prescripteurs ….
Le Covid-19, c’est comme la grippe ; il n’y’a jamais eu de traitement spécifique et pourtant ça se gère assez bien dans l’immense majorité des cas (99%) …
C’est très difficile de faire la preuve de l’efficacité d’un traitement dans une maladie qui guérit « spontanément » dans près de 99% des cas. La faiblesse de la démarche des partisans de l’hydroxychloroquine, c’est l’absence d’études comparatives. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour évaluer ce traitement. Au demeurant, c’est le consensus qui fait la force de la médecine ; s’il est rompu, ce serait un séisme médical …
Il y’a beaucoup d’exagérations à propos de la contagiosité et la gravité du coronavirus – il faut nécessairement une désescalade dans la prise en charge ; les sujets positifs asymptotiques ne devraient même pas être hospitalisés ni être traités à la chloroquine – la surveillance du traitement (clinique et électrocardiogramme) peut poser problème en cas de flambée épidémique. De plus, si on adopte ce traitement pour le Covid-19, on sera obligé dans l’avenir de traiter tout syndrome grippal avec l’hydroxychloroquine associée à l’Azithromycine, puisqu’en dehors d’un test virologique rien ne permet de faire le diagnostic différentiel
Et vous proposez quoi à la place ? D’où tenez-vous vos chiffres (99% des cas guéris spontanément) ? Même si le patient est asymptomatique, il est tout autant contagieux durant plusieurs jours et vous voulez qu’on ne le traite pas ou ne l’isole. Ce que vous dites n’a pas de sens et n’est basé sur l’état actuel des connaissances sur le coronavirus. Libre à vous de croire les balivernes du Lancet ou de l’OMS, mais plusieurs études dont la dernière sud-coréenne apportent des preuves certaines sur l’efficacité de la chloroquine. L’urgence est dans la guérison des malades et d’arrêter la transmission, libre à vous de tomber dans le piège d’absence d’études comparatives et dans la Covid-19, le consensus ne fait la force de la médecine sauf de lobbys tapis dans l’ombre.
Excellente réponse les lobbys sont partout bigpharma sait aussi récompenser ses ouailles