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Face à la gouvernance tatillonne de l’État, l’Institut Social Libéral met en garde.

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Depuis le début de la pandémie,les différents pays s’organisent pour apporter des ripostes à la hauteur de la gravité de la situation.
Si certains présidents ont fait preuve de leadership,de courage et de fermeté dans les décisions prises.Qu’en est-il pour le Sénégal ?
Une radioscopie de la situation depuis le déclenchement de la crise sanitaire,met en évidence la panique,le tâtonnement, l’impréparation dont le gouvernement n’a cessé de faire montre.
A titre illustratif ,on peut analyser comment l’État a fait preuve d’incurie dans la gestion de la reprise avortée des enseignements pour les classes d’examen,qui avait nécessité autant d’énergie ,de mobilisation des enseignants,des moyens matériel et financier dont les résultats sont la stigmatisation des enseignants, la propagation du virus,la séparation d’avec leur famille bref le remède préconisé a engendré le pire.
Or une année blanche n’est pas une calamité e’ soi or la Covid 19s’en est une,ce qui doit nécessiter une analyse rigoureuse de la situation avant de jeter dans la gueule du loup ,nos vaillants soldats de la connaissance.
C’est pourquoi l’Institut Social Libéral préconise une réouverture de l’école publique au mois d’octobre,le temps de prendre toutes les dispositions pour garantir les conditions d’une reprise moins risquée.
Tout ceci pour dire que devant les mesures qui ne visent que des effets d’annonce,la diversion,les raisonnements erronés, les contradictions sémantiques, l’entêtement dans la bêtise et l’amateurisme ; les tenants du pouvoir doivent prendre des options politiques pragmatiques et conséquentes en libérant le peuple sénégalais,en fixant des horizons réalistes pour liberer les secteurs clés tels le transport et l’éducation les entreprises PME et PMI.
Libérer le peuple,c’est parler en toute responsabilité aux sénégalais et leur confiance, c’est tenir un langage de vérité, c’est prendre des mesures fermes et veiller à leur application.
C’est pourquoi l’Institut Social Libéral exhorte l’État à abréger la souffrance du peuple qui s’enfonce davantage dans une paupérisation galopante, la précarité, le chômage, aux entreprises qui croupissent dans l’abîme de la faillite,aux enseignants qui sont stigmatisés.
Un État qui ne parvient pas à trouver des solutions idoines pour son peuple en période de crise passe à côté de sa mission pour laquelle il est investi consistant à protéger les libertés,l’intégrité morale et physique des citoyens.
Force est de se rendre à l’évidence que la quasi-totalité des mesures prises jusqu’ici n’ont apporté des palliatifs aux maux liés à la covid 19 qui hantent le sommeil des sénégalais.
Si l’État est faible, c’est le peuple qui périt.
Le Président de l’Institut Social Libéral
M.Abdourahmane Sy THIAM

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