Xalimanews- Avec le Covid-19, même les morts ne sont plus respectés. Selon les infos du journal Le Quotidien, les jeunes de Cambérène se sont opposés à l’enterrement, au cimetière de leur village, d’une femme dont le corps a été découvert dans sa chambre en état de putréfaction. Finalement, elle a été inhumée à Yoff.
Ce comportement indigne Dr Cheikh Sadibou Diop, médecin-chef du centre de santé de Cambérène, qui dénonce l’attitude des jeunes de cette localité à l’égard de la défunte qui était professeur de mathématiques et de physique-chimie dans un Cem à l’Unité 7 des Parcelles Assainies. «Nous avions eu une opposition au niveau du cimetière de Cambérène. Les jeunes qui étaient sur le balcon d’une maison sont descendus pour demander des renseignements et s’opposer à son enterrement, craignant que la défunte soit positive au Covid-19», dit-il. Le reste est un parcours du combattant. «On a retourné la dépouille dans la chambre mortuaire. C’est le lendemain (dimanche) à 8h que les sapeurs-pompiers ont repris la dépouille pour l’enterrer à Yoff», raconte le médecin qui ne comprend pas ces agissements. «Au-delà de 23h à 1h du matin qui est l’heure du couvre-feu, j’imagine mal que des jeunes puissent se balader et venir s’opposer à une décision administrative ou judiciaire. La deuxième chose, c’est un problème d’humanisme pour dire que les gens ne savent pas ou ne comprennent pas qu’au-delà d’une personne décédée, il y a derrière un humanisme», dit-il. Une façon de faire comprendre aux habitants que la vie n’est pas figée sur une seule réalité. «Ça veut dire à la fois ça peut te toucher, toucher ta famille. Et à ce moment, tu devrais être en mesure de raisonner autrement. C’est-à-dire que les cimetières n’appartiennent à personne. Ils sont le destin fatal, la dernière demeure de toutes les personnes. Considérant Cambérène comme une cité religieuse bâtie sur un humanisme, il serait préférable que les gens reviennent à la raison. Que les autorités recadrent ces jeunes», renchérit-il.
En même temps, le médecin tente de lever les doutes qui entourent le décès de cette enseignante. Estimant que «la victime serait morte d’un malaise en tentant d’ouvrir la porte de sa chambre où on l’a retrouvée couchée sur le dos», Dr Cheikh Sadibou Diop révèle qu’un «prélèvement sur le corps pour savoir si elle avait le Covid-19 n’a pas été fait parce que le corps était en état de décomposition». Pourquoi ? «Le moindre mouvement peut éclater le corps. C’est l’avis des sapeurs-pompiers. Le commissaire et le procureur ont été informés et sont d’accord pour l’enterrement du corps», tient à préciser le médecin.
Agée environ d’une trentaine d’années, la victime était originaire de Rufisque où vit sa famille et avait rejoint son nouvel appartement il y a quelques jours. Elle n’avait même pas eu le temps de déballer ses bagages qu’elle a été terrassée par la grande faucheuse dans des conditions encore inconnues.
Polémique autour du décès d’une enseignante à Cambéréne: des jeunes s’opposent à son enterrement
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C’est l’humain qui a perdu ici toute sa valeur, il ne reste pour ce pauvre pays que le déshonneur, l’indignité, l’absence totale de valeurs morales, éthiques, religieuses,…
La corruption, l’injustice, l’impunité et l’indignité ont détruit durablement ce pays.
JEUNESSE INCULTE ET IGNORANTE
Jeunesse malsaine,mal éduquée et ignorante.