Sous le prétexte fallacieux de rationaliser les logements conventionnés, et de réduire le train de vie de l’état, Macky Sall a pris le 12 juin 2014 un scandaleux décret n°2014-769 abrogeant et remplaçant le décret n°91-490 du 08 mai 1991, qui fixe les conditions d’attribution et d’occupation des logements administratifs.
Le rapport public 2018-2019 de l’IGE (cf pages 67, 68, 69 et 70) sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes met à nu l’incroyable laxisme du régime de Macky Sall, en matière de gestion et d’attribution des logements administratifs. Les errements du décret n°2014-769, l’élargissement du dispositif (attribution de logements par nécessité de service) aux régisseurs d’établissements pénitentiaires qui relèvent d’une réglementation spécifique et l’occupation de logements par des retraités ont révélé à l’opinion publique les mensonges du régime, qui prétendait, grâce à une habile campagne de communication et de faux chiffres (maquillés) à l’appui, réaliser des économies de plusieurs milliards de F CFA, grâce au décret n°2014-769 du 12 juin 2014, censé « rationaliser » les logements conventionnés.
En vérité, Macky Sall a dupé son monde, car le décret 2014-769 dont l’annexe n°2 attribue des avantages exorbitants à une élite privilégiée (des indemnités mensuelles nettes d’impôts allant de 500 000 à un million de F CFA) a considérablement asséché les finances publiques. La liste des bénéficiaires d’une indemnité mensuelle représentative de logement d’un montant de 1000 000 de F CFA net d’impôt est impressionnante car elle intègre outre les membres du gouvernement, les ministres attachés au cabinet de la Présidence, et les ministres conseillers fantômes qui sont tellement nombreux, qu’à ce jour, nul n’est en mesure d’en déterminer précisément le nombre. Maquiller, et falsifier sont la marque de fabrique de ce régime.
Sous Abdou Diouf, l’indemnité représentative de logement était de 250 000 F CFA pour la catégorie A dont faisait partie les membres du gouvernement, et ne concernait ni les ministres attachés au cabinet du président, ni les ministres conseillers. Sous Macky Sall, le montant a explosé et a été multiplié par 4 (1000 000 F CFA), et la catégorie A placée hors catégorie. Les supposés gains (économies d’échelle) réalisés avec la suppression de la dotation personnelle d’ameublement sont effacés par l’explosion du nombre de bénéficiaires et l’augmentation vertigineuse de l’indemnité mensuelle représentative de logement.
Alors que les enseignants qui forment la jeunesse (l’avenir de la nation) sont les grands exclus de cette indemnité (certains ne perçoivent même pas cent mille francs CFA d’indemnité), les ministres conseillers dont les conseils sont inutiles à la nation, bénéficient de 1 million CFA !
Le décret n°2014-769 constitue un énorme scandale innommable, dans un pays classé parmi les 25 nations les plus pauvres au monde, où une frange importante de la population vit sous le seuil de la pauvreté, et où le salaire minimum est inférieur à 60 000 F CFA. Alors que des millions de sénégalais vivent sous le seuil de pauvreté, ne parviennent pas à assurer les 3 repas et n’ont accès, ni à l’eau potable, ni à l’électricité, une élite se goinfre, sur le dos du peuple.
Macky Sall n’a pas accédé à la magistrature suprême pour mettre le Sénégal sur les rails du développement. Il est à la tête d’une équipe dont l’unique préoccupation est de s’enrichir, piller et dépecer le Sénégal : la République des charognards. Sans foi, ni loi.
Seybani SOUGOU – E- mail : [email protected]
Toi même qui parle ils vont te dépecer si tu ne fais pas attention.
Mr Sougou,
Faites vous même attention. Ils vont te dépecer toi même si tu ne fais pas attentin. Assures tes arrieres mon grands gars yi ce sont des arrivistes affamés.
Le probleme ce n’est pas la personne physique de Mr Sougou;il a realise la pleine mesure du role d’eveil de conscience extraordinaire qu’il joue.Mais plutot qu’est ce que les senegalais font de tout cela?Mr Sougou le neutraliser ou le baillonner ne reglera rien.Ce qu’il revele, il ne l’invente pas ce sont des pratiques,des politiques,une gouvernance qui ne cadrent pas avec les textes.
Légèreté, laxisme, voilà ce qui caractérise la gestion de l’état et de son patrimoine. La devise de nos dirigeants c’est de se servir, s’en mettre plein les comptes, pour bâtir un trésor très substantiel, qui leur permette d’avoir une vie dorée au soleil. Ce constat est d’autant plus grave, que cela se fait au mépris de toute règle d’éthique, au regard du contrat moral passé avec le peuple sénégalais. Tous les régimes qui se sont succédés dans ce pays ont prôné la défense des intérêts matériaux et moraux du peuple, avec comme support de base la bonne gestion du patrimoine et des deniers publiques. Mais la frénésie, la boulimie, l’obsession du pouvoir et des richesses de ce bas monde constituent les principaux maux de nos amis politiciens, les obstacles de notre emergence. Le peuple trahi, meurtri semble se résigner face à des dirigeants acquis à la corruption, aux spoliations et aux prévarications sur fond d’une perpétuelle trahison, conspirée par un système comploteur, manipulateur.
Ce pays a besoin d’un lavage à grande eau pour le débarrasser totalement de toute impureté, de ces sales
dirigeants qui inhibent sa transparence, sa bonne gestion en vue d’être fiable, viable pour le plus grand bonheur de ses fils.
Aujourd’hui, le seul combat citoyen qu’il faille mener dans ce pays, c’est de restaurer l’état, qui doit en toute circonstance assumer pleinement le rôle régalien qui est le sien. Il nous faudrait instituer un état fort, constitué d’institutions crédibles, animées par des hommes et des femmes habités d’un esprit républicain indéfectible et patriotes jusqu’au bout des ongles.
Légèreté, laxisme, voilà ce qui caractérise la gestion de l’état et de son patrimoine . La devise de nos dirigeants c’est de se servir, s’en mettre plein les comptes, pour bâtir un trésor très substantiel, qui leur permette d’avoir une vie dorée au soleil. Ce constat est d’autant plus grave, que cela se fait au mépris de toute règle d’éthique, au regard du contrat moral passé avec le peuple sénégalais. Tous les régimes qui se sont succédés dans ce pays ont prôné la défense des intérêts matériaux et moraux du peuple, avec comme support de base la bonne gestion du patrimoine et des deniers publiques. Mais la frénésie, la boulimie, l’obsession du pouvoir et des richesses de ce bas monde constituent les principaux maux de nos amis politiciens, les obstacles de notre emergence. Le peuple trahi, meurtri semble se résigner face à des dirigeants acquis à la corruption, aux spoliations et aux prévarications sur fond d’une perpétuelle trahison, conspirée par un système comploteur, manipulateur.
Ce pays a besoin d’un lavage à grande eau pour le débarrasser totalement de toute impureté, de ces dirigeants sales, véreux qui inhibent sa transparence, sa bonne gestion en vue d’être fiable, viable pour le plus grand bonheur de ses fils.
Aujourd’hui, le seul combat citoyen qu’il faille mener dans ce pays, c’est de restaurer l’état dans ses prérogatives, qui doit en toute circonstance assumer pleinement son rôle régalien. Il nous faudrait avoir un état fort, constitué d’institutions crédibles, animées par des hommes et des femmes habités d’un esprit républicain indéfectible et patriotes jusqu’au bout des ongles.
Donnez vos chiffres si ce que vous dites est vrai car c’est facile de dire que ce que dit est gouvernement est faux sans l’etayer par des chiffres justifient vos propos.autrement vous êtes un nihiliste.