C’est une première au Vatican : le pape François a nommé six femmes pour qu’elles siègent au Conseil pour l’Economie, l’une des structures chargées de veiller au bon fonctionnement des finances du plus petit Etat du monde. Une nomination qui témoigne de la volonté du souverain pontife de féminiser les structures du Vatican.
Deux Espagnoles, deux Allemandes et deux Britanniques font leur entrée dans ce Conseil qui n’aura jamais été aussi féminin. C’est même la toute première fois que des femmes sont nommées dans cette structure créée par le pape en 2014, et chargée de contrôler les activités financières et administratives des structures liées au Saint-Siège et à l’Etat de la cité du Vatican.
Venues de la haute finance ou du monde universitaire, ces femmes sont le visage d’une institution que le pape François souhaite transformer petit à petit : en y intégrant des femmes mais aussi des laïcs à des postes de responsabilité dans les structures décisionnelles de l’Eglise.
Parmi les profils choisis on peut noter la présence de la travailliste Ruth Mary Kelly, ancienne secrétaire d’Etat à l’Education de Tony Blair, ou encore l’Espagnole María Concepción Garaicoechea qui a été à la tête d’une dizaine d’entreprises, spécialistes des placements financiers.
Six cardinaux ont également été nommés par François dans ce conseil qui reste présidé l’un de ses proches, le cardinal Reihnard Marx, l’archevêque de Munich, qui a lui-même souvent plaidé pour une féminisation accrue du Vatican.
RFI