Mali: la première déclaration du Comité National pour le Salut du Peuple

Le Mali est vraiment à la croisée des chemins. Ces militaires qui détalent dès qu’ils rencontrent des hommes armés ne méritent aucune considération. Ils ne pouvaient même pas contenir les rebelles quand quelques quelques uns avaient décidé de prendre la capitale. Sans les forces étrangères et de la sous région le Mali allait tomber dans les bras de ses insoumis du nord. Certes, IBK a fait d’énormes erreurs en abandonnant aux Français une bonne portion du territoire malien mais cela ne peut pas donne une légitimité à des putschistes utilisant un langage éculé et très vague. La CEDEAO doit prendre, au moins, cette fois, ses responsabilités afin que des forces de défense ou de sécurité de nos pays ne se sentent pas investies de missions civilisatrices. Il faut mettre sous embargo le Mali et surtout surveiller les violeurs du blocus.