XALIMANEWS- Au Mali, les militaires au pouvoir ont accepté de libérer Ibrahim Boubacar Kéita, après plusieurs heures de discussion avec la Cedeao. Le président démissionnaire pourrait regagner son domicile et voyager s’il le souhaite.
A Bamako, il n’y a toujours pas d’accord global entre la délégation de la Cedeao et les militaires au pouvoir. L’objectif de l’organisation sous régionale était de rétablir le président déchu à ses fonctions présidentielles. Mais face à l’intransigeance de la junte, la Cédéao accepte de tourner la page IBK. D’ailleurs, ce dernier a affirmé ne plus être intéressé par le pouvoir, rapporte RFI. Il n’est donc plus question de le réinstaller au pouvoir.
Si le rétablissement d’IBK à ses fonctions présidentielles n’est plus à l’ordre du jour, il faut dire, que sa libération y est. En effet, la junte et la délégation de la Cedeao ont finalement trouvé un terrain d’entente pour la libération du natif de Koutiala. Selon le Colonel-major, Ismaël Wagué, Porte-porte du CNSP, la délégation de la Cédéao, a exigé que les conditions de détention d’IBK soient allégées et qu’il soit autorisé à aller se soigner parce qu’il doit faire des contrôles médicaux.
« Nous avons accepté ce point. Donc, il peut être sécurisé dans un endroit de son choix et pourra aller se soigner et revenir quand il veut. La Cédéao a garanti son retour en cas de besoin. Donc, ça ne fait pas l’objet d’un problème », a souligné, Colonel-major Wagué. Parlant de la transition, il a fait savoir qu’aucune décision n’a été prise pour le moment. Les discussions sont en cours, certes, mais il n’y a pas encore une conclusion tirée.
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L’armée doit libérer le chef de l’État pour qu’il regagne son domicile