Le vent de la révolte à la révolution, s’appuyant sur une forte demande de changements (de comportement, d’attitude, de vision, de philosophie, de conduite, d’aspiration…), qui a soufflé ces derniers temps dans des pays comme l’Egypte, ou la Tunisie. Et, qui a chassé du pouvoir des dictateurs, ou autocrates (Hosni Moubarak, et Zine El-Abidine Ben Ali), s’est sans nul doute arrêté aux portes des frontières de certains Etats du continent africain, et notamment des nôtres (le Sénégal), peut être le temps de reprendre des forces. Mais pour combien de temps ?
Les pays du monde dans presque leur globalité se réjouissent pour ces populations de ce qui s’y est passé (en Tunisie, ou en Egypte). Y compris dans les Etats dits démocratiques (France, Etats Unis…), qui pourtant ont cautionné ces politiques menées durant des décennies (quelle cynique hypocrisie). Puisque, au grand mépris innommable des souffrances continues des populations, ils ont condamné « softement » les répressions, humiliations, et autres brimades de ces peuples, pour leurs seuls intérêts. Par exemple, les émeutes de la faim de 2008 en Tunisie, qui avaient fait au moins un mort, et autant de blessés, confirment notre analyse. L’Egypte n’est nullement en reste, avec le « pogrom » et/ou la répression des frères musulmans depuis fort longtemps.