Lorsque Mansour Faye a révélé avoir eu à recevoir le leader de Pastef qui comptait sur lui pour pouvoir rencontrer le Président Macky Sall, on a vu un Ousmane Sonko sûr de son fait, avec cette arrogance qui le caractérise et qui, dans une situation comme celle dont il est question ici, devrait être une faculté exclusive de ceux qui n’ont rien à se reprocher.
Il a réagi avec assurance et insolence, opposant un démenti catégorique à son vis-à-vis, le traitant de menteur, le défiant de décliner les circonstances de la rencontre en question et d’en citer éventuellement le ou les témoins.
N’importe qui a pu se laisser prendre, tant le filleul sahélien du clan Le Pen était convaincant par l’assurance qu’il dégageait.
Dans le pire des cas, on aurait pu envisager que le chantre du nationalisme socialiste (!!!) sénégalais aurait pu avoir oublié simplement les faits, sa bonne foi étant apparue incontestable dans ses déclarations.
La diffusion, quelques jours après, du message vocal qu’il a envoyé au témoin de cette audience dont il conteste la réalité, au-delà d’un simple arbitrage en faveur de Mansour Faye sur la contradiction qui les opposait, est un véritable coup de projecteur sur le mécanisme de duplicité sur fond d’intimidation que Ousmane Sonko a mis en place pour s’imposer dans le champ politique.
En effet, c’est au moment même où il traitait Mansour Faye de menteur, déclarant avec force que l’audience évoquée par celui-ci n’a jamais eu lieu, le défiant de dire où et quand cela s’était passé, insistant surtout pour que son accusateur cite un témoin des faits, c’est à ce moment crucial, qu’il a tenté d’entrer en contact avec… le témoin.
Faute d’avoir pu lui parler directement et contraint par les circonstances, il a laissé un enregistrement audio dans lequel il s’est voulu sobre, mais qui en disait suffisamment pour avoir la valeur d’une bombe contre lui.
Son but était clairement d’empêcher ce témoin de témoigner ou à défaut, de produire un faux témoignage en sa faveur. Car derrière la banalité des mots de son message vocal, il apparaît nettement qu’il voulait influencer le témoin. Il lui a même suggéré dans le message de retenir l’idée que c’est sur insistance de Mansour Faye que l’audience a eu lieu.
Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, ses sbires, conformément à leur manière de faire, se déchainaient contre l’accusateur de leur leader mais aussi contre le témoin à qui il fallait donner un aperçu de ce qui l’attendait si jamais il s’aventurait à se démarquer de la direction qui lui a été indiquée.
Mentir et imposer une spirale du silence à tous ceux qui pourraient le contredire et le contrarier par des menaces et des insultes, voilà la méthode Sonko pour assouvir ses ambitions politiques. Des pratiques propres aux différents courants de la mouvance néo – fasciste qui s’abritent souvent derrière un patriotisme allégué pour professer l’ultranationalisme, la xénophobie et l’autoritarisme.
Mansour Faye courir derrière une rencontre avec Ousmane Sonko pour aider celui-ci à tirer d’ennui un de ses proches et collègue poursuivi en justice pour des faits de prévarication dont certains ont toujours estimé que le chef de PASTEF était l’un des grands bénéficiaires ! Sommes-nous tous d’une stupidité radicale pour accorder le moindre crédit à l’histoire même si le témoin avait cédé aux pressions et servi une telle absurdité ?
C’est plutôt Sonko qui avait intérêt à mettre en œuvre tout son potentiel d’influence et d’intimidation pour bloquer une procédure qui aurait pu l’éclabousser gravement.
Heureusement que le témoin n’a pas cédé et même si son discours laisse apparaître de la gêne à devoir contredire et confondre publiquement un ami, il a choisi la vérité. Il a surtout choisi de ne pas se coucher devant la violence verbale des hommes de mains de Pastef. Il y a là une excellente leçon à tirer pour tout le monde, surtout quand on établit une corrélation avec la raclée que Bougane Guèye avait déjà administrée récemment à Ousmane Sonko qui, ne se sentant aucune limite, n’avait pas hésité à attaquer le patron de presse juste parce que celui-ci est allé apporter son soutien actif aux sinistrés des inondations.
L’arme des injures, insultes et déclarations calomnieuses qui fait l’identité de Pastef a atteint ses limites car à force d’en abuser, ses tenants ont fini par instiller le germe de la rébellion et de la résistance dans l’espace public.
Ousmane Sonko, confondu dans ses manœuvres souterraines douteuses, a démenti le vrai, traité la vérité de mensonge, accusé le véridique d’être un menteur et a menti sans vergogne aux Sénégalais en misant sur l’intimidation pour bloquer toutes les preuves qu’on pourrait lui opposer. Sa manœuvre a échoué et il est démasqué une fois de plus. La fois de trop pourrait-on dire, car cette fois-ci, il s’est trop engagé dans la mauvaise foi et il ne peut pas s’en sortir indemne.
Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire de Ousmane Sonko, l’homme qui pensait pouvoir conquérir un pouvoir démocratique par le mensonge, l’intimidation et l’insulte.
MEISSA MAHECOR DIOUF
APR
T’es vraiment ridicule, con
Mahecor avec ta rhétorique de saligot urinisante va pisser et passer au lit,pour un sommeil que nous te souhaitons régénérateur. Tu es vraiment ridicule,la Republique des Bambins est en acte au Senegal.
Plus jamais vous ne parlerez plus de Sonko.Vos basses manœuvres ont fini de révéler votre vrai et hideux visage au dernier senegalais qui doutait encore.
Sonko tocc na fi rajaax.
Encore un lèche cul qui attend un strapontin en récompense… j’ai vraiment pitié du peuple sénégalais.