XALIMANEWS- Pendant qu’il est reproché à Souleymane Téliko «des accointances politiques», d’autres magistrats y sont à fond en violation flagrante des textes qui régissent leur corps«Il faut éviter de faire de la magistrature un enjeu politique», a déclaré le Premier président de la cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly dans un communiqué d’hier, mercredi 7 octobre. Dans la déclaration tenue lors de leur point de presse, vendredi 2 octobre, l’UMS avait estimé que c’est «une campagne de dénigrement sur fond de contrevérités au sujet de la nationalité des accointances politiques et des origines ethniques qui est fait au président de l’Ums».Pendant qu’il est reproché à Souleymane Téliko «des accointances politiques», d’autres magistrats y sont à fond en violation flagrante des textes qui régissent leur corps. Dans ce qui peut être appelé le différend entre le ministre du développement communautaire de l’équité sociale et territoriale, Mansour Faye et leader du Pasteef Ousmane Sonko, c’est un magistrat, Cheikh Issa Sall, qui est cité comme témoin.Responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr) à Mbour, sans pour autant qu’il ne démissionne de la Magistrature, il a été nommé directeur général de l’Agence de développement municipale (Adm). Un autre magistrat qui a jeté la robe pour se lancer dans la politique c’est l’actuel directeur de la société de transport Dakar Dem Dikk, Oumar Boun Khatab Sylla.
En janvier 2019, le lancement de son mouvement politique «Valeur» pour soutenir le président de la République Macky Sall, avait déclenché la colère de ses collègues et de la société civile.L’Ums avait même sorti un communiqué pour fustiger son attitude. Au finish, on annonce qu’il a dispose d’une disponibilité. Il y’a également le maire de Wack N’gouna Amadou Lamine Dieng, il est magistrat et responsable politique proche du pouvoir. Il est l’actuel directeur général de l’institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Tous ont refusé de démissionner pour s’investir en politique, comme le prévoient les textes. Ils usent désormais d’une demande de disponibilité pour s’investir en politique. Tout le contraire du juge Ibrahima Hamidou Dème.
Sud Quotidien
Qui sont les journalistes qui ont jeté leur crayon et leur micro pour ce syndicaliste entré en politique par infraction?