XALIMANEWS-Le sélectionneur national Aliou Cissé est le seul habilité à demander un renfort dans son staff, a estimé Badara Sarr, le secrétaire général du Syndicat des entraîneurs de football du Sénégal (SEFS), selon APS visité par XALIMA.
« A mon avis, c’est à l’entraîneur d’émettre une demande dans le sens d’apporter du renfort dans son staff », a dit Badara Sarr en réponse à une question sur le sujet.
Invité ce jeudi de la plateforme Foot local, le technicien estime qu’il est mal venu d’imposer quelqu’un à un technicien.
« Ce serait une grave erreur de lui imposer quelqu’un », a insisté le SG du syndicat des entraîneurs du Sénégal, soulignant que seul Aliou Cissé peut dire ce qu’il veut.
« Si on lui adjoint un technicien alors qu’il n’en pas fait la demande, ça peut être source de blocage », a estimé Sarr qui a été l’adjoint de Joseph Koto en équipe nationale locale lors des Championnats d’Afrique des nations 2009 et 2011.
Des idées allant dans le sens de renforcer le staff technique de l’équipe A ont été souvent agitées par des techniciens, notamment au lendemain de la défaite comme après la finale de la CAN 2019.
La question est revenue sur la table après la lourde défaite (1-3) concédée par le Sénégal contre le Maroc, vendredi dernier lors d’un match amical joué à Rabat.
Même s’il estime que c’est au sélectionneur national d’émettre un avis, Badara Sarr pense que le recrutement d’un coach local pouvant renforcer l’équipe nationale A pourrait être un bon signal.
Dès sa nomination, Aliou Cissé a fait appel au Français Régis Bogaert comme adjoint tandis que son ancien coéquipier en sélection nationale, Tony Sylva, s’occupe des gardiens de but.
Avant son recrutement comme coach titulaire au FC Sochaux (Ligue 2 française), Omar Daf est souvent venu prêter main forte à Aliou Cissé, durant des matchs mais aussi lors de la CAN 2017 et à la Coupe du monde 2018.
En filigrane, il apparait avec logique et évidence que s’il at besoin de renfort imposé ou pas, c’est qu’il devrait céder place et être remplacé.
On doit le virer et ne pas avoir de complexe en recrutant un étranger comme la plupart des autres africains