« Le pays risque de sombrer dans la violence, comme ce fut le cas en Tunisie et en Egypte, si les autorités étatiques ne prennent pas les devants en résolvant les préoccupations de l’heure des populations. » C’est la conviction du colonel de l’armée à la retraite cheikh Saad Bou Niang dans les colonnes de « Walf Grand-Place ».
« Personne ne peut maîtriser la révolution dans un pays. Parce que l’individu est ainsi fait. Si on regarde bien la psychologie des foules, un homme qui est naturellement calme peut devenir subitement violent et méchant dans une foule. Ce n’est même pas un problème de constitution, mais plutôt de logique que Wade n’a pas le droit de se présenter en 2012 », déclare l’ancien colonel dans « Walf Grand-Place ».
Selon « Le Populaire », « les troubles qui ont cours un peu partout au Moyen orient et surtout en Afrique où deux autocrates sont déjà tombés en Tunisie et en Egypte alors que d’autres pouvoirs vacillent, risquent de s’aggraver et gagner d’autres pays. La prédiction est du grand manitou de l’économie mondiale, le président de la Banque mondiale. Samedi dernier à Paris, Robert Zoellick a averti que dans les deux prochaines années, « il pourrait aussi y avoir une masse de troubles, les gouvernements pourraient tomber et les sociétés basculer dans le désordre ».
Ce qui fait dire au journal « Le Soleil » que « la cote d’alerte (est) atteinte, selon la Banque mondiale ».
« L’As » informe que « pour le règlement des problèmes d’électricité et la baisse des prix des denrées de consommation courante, le Collectif des Imams fixe un ultimatum de 15 jours au gouvernement ».
« Le collectif des Imams de Guédiawaye s’est réuni hier aux foyer des jeunes de Hamo IV pour discuter de la situation plus qu’alarmante dans laquelle vivent les populations. Ainsi, les imams, par la voix de Youssouf Sarr à qui ils manifestent toujours leur confiance, donnent un délai de 15 jours au gouvernement pour régler les problèmes de l’électricité et de la cherté des denrées de consommation courante », rapporte « L’As ».
nettali.ne (extrait revue de presse)
le pays est a deux pas……………de basculer dans violence sans precedent……………..un etat ou rien absolument rien ne marche………………