XALIMANEWS- Dakar, la capitale du Sénégal a été choisi pour arbitrer la seconde réunion du bureau de la COP7 de la lutte contre le dopage dans le milieu du sport en début février 2021.
« Célébrant 15 ans depuis l’adoption de la Convention antidopage par la Conférence générale de l’UNESCO, cette réunion sur la gouvernance a transmis un message fort à la communauté internationale, mettant en valeur l’engagement de chacun des membres du Bureau envers les principes universels des valeurs et de l’éthique du sport consacrés dans la Convention », comme l’a souligné le Président de la COP7, Monsieur Marcos Diaz, Ministre des Sports de la République Dominicaine.
Selon un communiqué reçu à la rédaction de Xalima, « le format de la réunion a été innovant et hybride, combinant la présence en personne et la participation virtuelle, permettant ainsi un dialogue ouvert et transparent basé sur l’esprit de coopération ».
Outre les membres du Bureau de la COP7, « les discussions ont inclu une présentation et des échanges directs avec la Présidente du Comité d’approbation du Fonds antidopage, Dr Reema Alhosani, le Président du Groupe de travail sur les directives opérationnelles et le cadre de conséquences en cas de non-conformité, M. Bram van Houten, le Rapporteur du panel d’experts juridiques de haut niveau, M. Graham Arthur, ainsi que des représentants de l’Union africaine, du Conseil des sports des Amériques, du Conseil de l’Europe, du Comité international olympique, de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime et de l’Agence mondiale antidopage en sa qualité d’organisation consultative », précise le document.
En effet, ajoute le document, « le plan de travail vers la COP8 a été adopté par consensus par le Bureau, contenant plusieurs activités cruciales pour le suivi de la COP7, ainsi que de nouvelles propositions tenant compte de l’impact de la pandémie du COVID-19 sur le sport et la lutte contre le dopage ».
Les membres du Bureau ont également saisi l’occasion pour faire le point sur les activités antidopage menées au niveau régional, telles que reflétées lors des consultations régionales avec les Plateformes nationales de conformité, et de prendre note des progrès accomplis en ce qui concerne le communiqué publié en août dernier sur la loi Rodchenkov et le financement par les États-Unis de l’Agence mondiale antidopage.
Ainsi, la Présidente du Comité d’approbation a présenté un aperçu du travail virtuel du Comité depuis le début de l’année et a partagé une analyse préliminaire des réponses des États parties à l’enquête sur les défis de la lutte contre le dopage dans le sport. » En ce qui concerne la mobilisation des ressources, il est encourageant de noter que 16 États parties ont contribué au Fonds antidopage en 2020, malgré les défis actuels. Néanmoins, alors que les efforts doivent être multipliés pour atteindre les objectifs adoptés par la COP7, le Bureau et le Comité d’approbation continueront à travailler main dans la main. De plus, pour assurer la durabilité du Fonds, les organes directeurs de la Convention vont également nouer des contacts avec le secteur privé et le mouvement sportif », renseigne le communiqué.
Le Bureau de la COP7 a réitéré l’importance de finaliser les Directives opérationnelles et le Cadre de conséquences en cas de non-conformité, parallèlement au modèle de cadre législatif, en vue d’être adoptés à la COP8. Ces documents devraient constituer un mécanisme de soutien et d’assistance aux États parties concernant la mise en ?uvre de la Convention pour une meilleure appropriation et une conformité accrue au niveau mondial.
Pour sa part, le ministre des sports, Matar Ba, en sa qualité de vice-président a surtout insisté sur la nécessité de renforcer la solidarité, la communication et la visibilité de la Convention par les membres du Bureau, qui ont convenu de renforcer la coopération avec les organisations intergouvernementales régionales, ainsi qu’avec le mouvement sportif et d’autres parties prenantes majeures.
Il a, en effet, exhorté les organisations à poursuivre la série de consultations régionales avec les Plateformes nationales.
Et c’est sur proposition du bureau de la COP7 que Dakar, capitale du Sénégal, a été choisi pour abriter la seconde réunion en février 2021.