C’est bien Léopold Sédar Senghor qui a ouvert le bal. Non seulement en nommant Abdou Diouf Premier ministre, ce qui fait partie de ses prérogatives, mais d’avoir créé l’Article 35 pour l’imposer aux Sénégalais.
Depuis, tous les politiques, peut-être à tort, ont compris que la voix du peuple n’a pas de valeur. Et que la seule voie qui vaille est celle de la magouille. Magouiller en haut lieu pour qu’un jour, par un subterfuge, vous deveniez Président de la République malgré les Sénégalais. Ainsi une minorité de voix s’élevent pour être les seules légitimes à occuper ce poste. Et à partir de ce moment cette légitimité est reconnue dans les hautes sphéres. Où il y a échange( pas de bons) de mauvais procédés. Ce qui vient de se faire entre Macky Sall et Idrissa Seck nous édifie. Cela nous montre que c’est le même fil d’Ariane qui guide dans les labirynthes. Ainsi, Ousmane Tanor Dieng, en son temps, a essayé de succéder à Diouf. Abdou Diouf parti Abdoulaye Wade avait pris des dispositions pour le nommer vice Président(selon les dires de Tanor et de Wade). La méthode utilisée étant toujours la même. On s’entend avec celui qui est là pour qu’il nous laisse là. Nous sommes dans un royaume qui ne dit pas son nom.
C’est sur cela qu’un débat national doit s’ouvrir. Dans toutes les langues, à tous les niveaux de culture.
Car si pour obtenir la confiance des Sénégalais il faut magouiller dans leurs dos c’est trop grave pour ne pas être dénoncé.
Dr Ahmed Khalifa Niasse
Foutaises ! Parle plutôt de la terrible division de la tarikha tidiane à Tivaouane au lieu de tourner autour du pot ! Vous ne détournerez pas le sujet pour continuer à exploiter de jeunes talibés naïfs.