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Trafic contre la drogue-La présidente de la cour des assises de Dakar: pas question de modifier la loi Latif Guèye

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Les membres de l’Ong Jamra qui ne veulent pas que la loi Abdoulatif Guèye relative à la criminalisation du trafic de drogue, soit modifiée, peuvent compter sur le soutien de la juge Abibatou Babou. En effet, cette dernière qui préside la première session spéciale de la Cour d’assises de Dakar relative au trafic de drogue, estime que le Sénégal irait à contre-sens de l’histoire en modérant la répression.

 

La loi n° 2007-31 du 27 décembre 2007 criminalisant le trafic de drogue suscite beaucoup de critiques de la part des certains acteurs de la justice qui veulent une modification de la loi. A savoir correctionnaliser le trafic de drogue afin de désengorger les dossiers dans les cabinets d’instruction. Un flux qui a pour conséquence de contribuer aux longues détentions provisoires.

Un souhait que ne partagent pas les membres de l’Ong Jamra que dirigeait Feu, le député Abdoulatif Guèye, initiateur de la loi mais également la présidente de la première session spéciale de la Cour d’assises de Dakar relative au trafic de drogue.

 » Ces griefs doivent-ils amener notre pays à baisser les bras devant le constat de l’inefficacité de son ancien code dont les dispositions n’ont pas empêché de faire le constat alarmant que le Sénégal était en voie de devenir une plaque tournante du trafic international de stupéfiants ? « , s’est interrogée la juge Abibatou Babou dans son discours prononcé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de cette présente session.

La magistrate de poursuivre :  » je pense pour ma part que le Sénégal irait à contre-sens de l’histoire en modérant la répression contre les narcotrafiquants« . Ceci argue-t-elle,  » au moment où l’Union européenne, les Etats unis et biens d’autres nations, sont en train de chercher des voies et moyens pour durcir leurs sanctions« .

En somme, la présidente de la première session spéciale de la Cour d’assises de Dakar relative au trafic de drogue, s’est réjouie de «  cette nouvelle loi qui dit-elle, a très judicieusement érigé le trafic de stupéfiants au rang de crime« .

Un sentiment de satisfaction que la juge explique par les conséquences de la drogue sur la santé mentale et physique de l’individu mais également sur l’économie avec notamment le blanchiment de l’argent provenant du trafic de drogue.

A préciser que durant cette session qui prend fin vendredi prochain, 04 mars, 14 affaires liées au trafic et détention de drogue ou chanvre indien seront jugées.

nettali.net

 

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