Le Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme a appelé ce lundi à la « libération anticipée » de la militante saoudienne Loujain al-Hathloul, quelques heures après sa condamnation à cinq ans et huit mois de prison à l’issue d’un procès.
« La condamnation et la peine de 5 ans et 8 mois de prison prononcées à l’encontre de l’éminente militante des droits des femmes Loujain Al-Hathloul, déjà détenue arbitrairement depuis deux ans et demi, est également profondément troublante », ont écrit sur twitter les services de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet. « Nous comprenons qu’une libération anticipée est possible, et nous l’encourageons vivement et de toute urgence », a ajouté le Haut-Commissariat dans ce tweet.
Selon des informations parues dans les médias, Loujain al-Hathloul a été condamnée lundi à cinq ans et huit mois de prison par un tribunal spécialisé dans les affaires anti-terroristes. Elle a été arrêtée avec d’autres militantes en mai 2018.
Le Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme s’est également inquiété de la peine de quatre ans de prison infligé en Chine à la « journaliste citoyenne » Zhang Zhan, qui avait couvert l’épidémie de Covid-19 à Wuhan. « Nous sommes profondément préoccupés par la peine de 4 ans de prison infligée à la journaliste citoyenne Zhang Zhan » a écrit sur twitter le Bureau du Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme. « Nous continuons à demander sa libération », ont ajouté les services de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet, qui indiquent avoir soulevé son cas avec les autorités tout au long de l’année 2020.
Pour l’Onu, le sort de cette journaliste « illustre la répression excessive de la liberté d’expression liée à la pandémie de Covid19 ». Selon les médias, la « journaliste citoyenne », qui avait couvert l’épidémie de Covid-19 à Wuhan, a été condamnée lundi par un tribunal chinois à quatre ans de prison.