XALIMANEWS : Au Sénégal, il est interdit aux partis politiques de disposer d’un financement provenant de l’étranger ou d’étrangers qui s’y sont établis. Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome a tenu à le rappeler.
« En vertu de l’article 3 de la loi n°81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989, les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations. Tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal s’expose à la dissolution, conformément à l’article 4 alinéa 2 de la loi de 1981 susmentionnée » informe un communiqué signé par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome daté du 2 janvier 2021.
Un rappel qui intervient dans un contexte bien particulier. En effet, le parti politique Pastef-Les Patriotes a lancé une campagne de « levée de fonds internationale » de 50 millions de F Cfa afin de financer ses activités. Elle a été récemment relayée sur les réseaux sociaux.
Sidérant de voir comment la presse soutient, en préparant ses lecteurs à l’acceptation, ces crimes du pouvoir légionnaire. Qu’un Macky Sall soit financé par ce qui est dit étre des dons d’un milliardaire qui a fait fortune sur la vente de poisson séché, la presse s’échine à faire accepter ce conte de fées. Et c’est la même presse qui tente de faire croire que Pastef peut être dissout pour ses financements. Ce n’est plus un comportement partisan c’est une insulte à l’intelligence des sénégalais, doublé d’une provocation. Je me demande comment ces gribouilleurs de textes de soutien à Macky et d’attaques à ses opposants font pour ne pas comprendre qu’ils s’enfoncent dans le mensonge chaque jour un peu plus, mais surtout il font un boulot qui devient invompatible avec une croyance en Dieu.
Et, je vous en prie, n’essayez pas de me dire qu’il s’agit de politique.