XALIMANEWS : « Entre les mois de mars et septembre, c’est-à-dire la première vague, nous avons analysé 453 échantillons et de novembre à décembre, nous avons analysé environ 77 souches. Il s’agit d’échantillons qui ont été collectés à Dakar, Diourbel, Fatick, Kédougou, Kolda, Louga… », a confié le Docteur Ousmane Faye de l’institut pasteur dans un entretien avec le journal l’Observateur.
Concernant les nouvelles mutations du virus, Dr Faye précise :« Pour le moment, nous n’avons pas encore détecté ce nouveau variant. Il y a aussi d’autres variantes qui ont été découvertes en Afrique du Sud et au Nigéria, mais ces variants du virus n’ont pas été détectés sur le sol sénégalais à l’heure actuelle, a ajouté Dr Faye. Mais le travail continue et même aujourd’hui, il y a des séries qui sont encore dans les machines, et on aura sûrement les résultats dans les prochaines heures ».
Toutefois, le virologue n’écarte pas la possibilité que d’autres pays en plus de l’Angleterre fassent face au nouveau virus plus virulent : « Rien n’empêche que cette mutation, qui est observée en Angleterre, se retrouve au Sénégal ou dans d’autres pays. Parce que ces virus voyagent avec les personnes, ce qui veut dire que personne n’est à l’abri d’avoir cette mutation dans son pays », prévient t-il.