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FACE A LA COVID-19: Des droits, mais aussi des devoirs, pour le Sénégal (par Talibouya AIDARA)

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XALIMANEWS: Des scènes qui font peur et qui n’honorent pas notre cher Sénégal. C’est vraiment déplorable ce que nous avons vu dans les différents quartiers de Dakar. Malgré la menace de la Covid-19 qui pèse sur notre pays avec son décompte macabre, des jeunes inconscients envahissent les rues de certains quartiers avec des pneumatiques en flamme pour faire obstruction aux forces de l’ordre dans le cadre de leur mission.

Où est passé notre sens du civisme ? Où est passé notre sens du patriotisme ? Notre pays ne mérite pas ces agissements de la part de certains de ses fils.

Je les invite à répondre à l’appel lancé par le Président de la République, le 31 décembre 2020 en ces termes : « la responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. ».

Chers frères et sœurs, le monde est en guerre contre la Covid-19 qui n’épargne personne, surtout pas les personnes du 3ème âge et celles qui trainent des maladies chroniques. Par conséquent, il nous incombe de ne ménager aucun effort pour les protéger face à cet ennemi qui a fini de déstabiliser les plus grandes puissances du monde.

Aujourd’hui, aucun Etat ne peut faire face à cette crise, qui impacte tous les secteurs, sans l’implication de sa jeunesse dans cette guerre.

Chers jeunes de mon pays, vous êtes l’avenir de ce pays, donc ne vous trompez pas de combat. Nous avons un ennemi commun qui s’appelle Covid-19. Le combattre est un devoir pour tout Sénégalais. Ne pas le combattre, c’est fuir ses devoirs. A travers vos actes posés ce mercredi 06 janvier 2021 dans certains quartiers de Dakar, vous réclamez des droits alors que vous devez accomplir votre devoir de citoyen. Ce devoir envers notre pays, nous interpelle tous. Notre Sénégal à nous tous, attend de notre part une forte contribution à l’effort de lutte contre le coronavirus qui ne cesse de changer de stratégies face aux plans de lutte des Etats.

Chers jeunes de mon pays, la situation est critique, l’heure est grave et la menace est réelle. Aujourd’hui, vous devez être les premiers remparts pour bloquer l’avancée de cette pandémie qui a déjà mis à genou des économies de grands pays.

Avec 3 930 décès en 24 heures, les Etats-Unis viennent de battre un nouveau record de morts de COVID-19.  Son voisin du continent américain, le Brésil, continue sa descente aux enfers. « Le Brésil est en faillite. Je ne peux rien faire », s’est lamenté son président Jair Bolsonaro, le mardi 05 janvier 2021.

Chers jeunes de mon pays, le Sénégal n’est pas à l’abri des menaces du coronavirus. A l’heure où vous tenez tête à nos forces de l’ordre, d’autres jeunes sont en train de respecter le mot d’ordre de leurs décideurs dans cette guerre.

C’est le cas des jeunes de notre voisin, la Mauritanie. Pour faire face à l’accroissement des cas de contamination et des décès qu’il a causés, le président Mohammed Ould Ghazouani a décrété le dimanche 13 décembre 2020, un couvre-feu qui va de 18 heures à 6 heures du matin. Les Mauritaniens sont donc confinés chez eux pendant 12 heures de temps par jour. De même, Nouakchott a annoncé la suspension des prières du vendredi jusqu’à nouvel ordre.

Le Maroc qui comptabilise aujourd’hui plus de 447 000 cas de contamination, dont 7 618 décès, a instauré un couvre-feu depuis le 21 décembre 2020, de 21 heures à 6 heures du matin.

L’Afrique du Sud, avec près de 1 150 000 cas positifs, dont 31 368 décès, a aussi durci ses mesures de lutte. Le couvre-feu qui était limité à quelques villes, est élargi à toutes les localités du pays, de 21 heures à 6 heures du matin, depuis le lundi 28 décembre 2020.

En République Démocratique du Congo, un couvre-feu est instauré depuis le 18 décembre 2020 dans tout le pays, entre 21 heures à 5 heures du matin.  Outre le couvre-feu, le gouvernement a interdit les marches publiques et les productions artistiques, ainsi que les cérémonies festives et les réunions de plus de dix personnes.

Au Mali, face au nombre croissant de contaminations, l’Etat d’urgence sanitaire est décrété. Il prévoit la fermeture pour plusieurs semaines des écoles, bars, restaurants et de certains commerces.

Chers frères et sœurs, au vu de ce qui précède, l’urgence nous interpelle tous. Sachez que plusieurs pays du continent africain, jusqu’ici relativement épargnés par le Covid-19, voient le nombre de cas augmenter.

Face à cette hausse des cas, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande des mesures plus fortes en Afrique. A cet effet, Richard Mihigo, Coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique estime que « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid-19 ». Et d’ajouter que « le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie ».

Aujourd’hui, l’annonce d’un cas de la nouvelle variante apparue en Gambie, doit inquiéter au plus haut point les Sénégalais car elle est plus contagieuse et plus mortelle pour certains.

Ensemble luttons contre cette pandémie.

Que Dieu bénisse le Sénégal !

Par Talibouya AIDARA

Communicant/Journaliste

Email : [email protected]

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