Après les variants britannique, sud-africain, brésilien du coronavirus serait-on en train d’assister à l’émergence d’une nouvelle souche californienne ? La question se pose de plus en plus avec la découverte d’une mutation qui au rythme où vont les choses pourrait devenir majoritaire dans cet État américain.
La Californie est en train d’affronter une vague redoutable dans l’épidémie de coronavirus avec en ce moment plus de 500 morts par jour pour ce seul État américain. Le variant britannique, plus contagieux y est présent. Pourrait également s’y ajouter un autre variant, un nouveau, qui serait tout aussi contagieux.
Mi-novembre, il n’était responsable que de 4% des contaminations, deux mois plus tard ce chiffre est monté à 25 %. Un quart des nouveaux malades le sont donc à cause de lui.
À l’instar des variants britannique, brésilien et sud africain celui-ci porte une mutation sur la protéïne S du virus, la clé qu’il utilise pour infecter nos cellules nommée L452R. C’est elle qui pourrait ainsi favoriser une plus grande contagiosité.
Cela apporterait une réponse à une interrogation aux États-Unis : après avoir été similaire jusqu’à la fin novembre, les courbes des nouvelles infections en Floride et en Californie ont brutalement divergé en décembre au détriment de la Californie qui a connu une explosion des cas.
Ce nouveau variant pourrait être le responsable. Pourrait, car si les données épidémiques appuient fortement cette hyptohèse, il reste cependant à la confirmer définitivement en laboratoire.
Rfi