L’heure est grave ; très grave. Le Sénégal traverse actuellement une crise institutionnelle profonde, d’une extrême gravité, qui risque de faire basculer le pays dans la violence aveugle, et l’anarchie. Depuis 72 heures, des centaines de sénégalais sont arrêtés, de manière totalement arbitraire (un peu partout, dans de nombreuses localités au Sénégal), dans le cadre d’arrestations préventives, sans aucune base légale (kidnapping d’état). En effet, des opérations policières clandestines qui s’apparentent à de véritables rafles sont menées dans plusieurs quartiers de Dakar et de la banlieue pour arrêter (illégalement) des jeunes, et militants d’un parti politique légalement constitué, sans qu’aucun motif ne leur soit notifié. Des représentants du parti PASTEF sont suivis, traqués, et cueillis en plein jour par des policiers en civil de la Division des Investigations Criminelles, (DIC), une police politique instrumentalisée et dévoyée, devenue le bras armé d’un régime moribond qui sombre dans la folie. Le Sénégal vit l’une des heures les plus sombres de son histoire, avec des arrestations tous azimuts de citoyens par des policiers anonymes qui agissent comme des voyous (kidnapping) ; un banditisme d’état innommable qui constitue une violation grave du règlement n°5 de l’UMOEA qui dispose que « l’officier de police judiciaire doit dès l’interpellation notifier à la personne son droit de se faire assister par son Avocat ». C’est un fait : aujourd’hui Macky Sall n’est plus en capacité de gouverner le Sénégal de manière démocratique, et doit constamment faire appel à la police, la gendarmerie ou même l’armée pour asseoir une légitimité et une autorité perdue à jamais.
Les méfaits de Macky Sall ont atteint un point de non-retour : l’état de droit s’est effondré et la démocratie sénégalaise est en lambeaux. L’illégalité a cédé la place à l’arbitraire et à l’inacceptable. Le Sénégal est en péril. Ses fils sont en danger, du fait des errements d’un homme incompétent, instable, et imprévisible, inapte moralement à gouverner le Sénégal et prêt à toutes les bassesses et ignominies pour conserver le pouvoir. Dans le contexte grave que nous vivons, où les libertés individuelles et collectives sont confisquées, aucun citoyen sénégalais n’a le droit de faillir et d’ignorer ses responsabilités. La stabilité de notre pays tant enviée est menacée. Nous devons résister à l’oppression, faire face et vaincre le MONSTRE pour sauvegarder les institutions, rétablir l’état de droit, et restaurer la démocratie. La terreur ne passera pas. C’est une loi implacable de l’histoire : les peuples finissent toujours par prendre le dessus sur leurs bourreaux. Il faut arrêter Macky Sall, pendant qu’il est temps : c’est lui ou nous.
Seybani SOUGOU – E-mail : [email protected]
Bon à savoir : Le Ministre Conseiller de Macky Sall et l’affaire du viol en 2016
En 2016, les accusations de viol contre Arona Coumba DIOUF un Ministre Conseiller de Macky Sall ont été étouffées
Arona Coumba DIOUF un ministre-conseiller à la Présidence de la République, proche de Macky Sall, était accusé de viol par une de ses collaboratrices du nom Seynabou Touré.
Le scandale risquait d’éclabousser directement la Présidence de la République et Macky Sall. L’affaire qui avait été ébruitée par la presse a été très vite étouffée par le pouvoir (d’ailleurs le ministre conseiller a contacté les médias et activé ses réseaux pour donner sa version des faits, et demander aux médias de mettre la pédale douce).
La victime supposée, Madame Seynabou Touré avait maintenu mordicus ses accusations de viols, et contacté le site DAKARACTU pour relater son histoire, et livrer sa version des faits avec des photos à l’appui. Malgré son insistance, le site DAKARACTU a précisé avoir refusé de publier les photos.
Mieux Dakaractu a organisé une conférence téléphonique à trois avec le ministre-conseiller, la mère de la dame et un journaliste pour jouer aux bons offices et calmer la situation.
Le pouvoir qui se démène comme un diable dans l’affaire Adji Sarr (une mythomane) s’est-il intéressé à la situation de Madame Seynabou Touré, présumée victime à l’époque qui disposait de photos ? Arona DIOUF n’a jamais été inquiété, ni arrêté !
Conclusion : lorsqu’un ministre de Macky Sall est accusé de viol, on étouffe l’affaire et conclut qu’il n’y a pas de viol (petits arrangements entre amis, avec la bénédiction de la justice).
Dangay doul Sougou il n’y a aucune rafle dans notre pays et il n’y en aura jamais ! Il y a des énergumènes paniqués qui envoient des menaces de mort à des journalistes, à des autorités ou à de simples citoyens pour la simple raison qu’ils critiquent et dénoncent l’acte indigne et répugnante de Sonko Fusilleur ! Ces énergumènes de Pasteef doivent être identifiés, pourchassés et mis hors d’état de nuire. Pour leur propre intérêt d’ailleurs. Sinon ce sont les sénégalais eux-mêmes qui s’en occuperont car on connait tous dans nos quartiers où habitent les militants et les responsables de Pasteef. Ici à la Medina certains sont mêmes nos amis et on se connait tous ! Deuxièmement, tu es vraiment désespéré pour évoquer un autre cas de viol. O s’en fout, ce qui intéresse les gens c’est la traduction de Sonko Fusilleur devant la justice car on n’a jamais vu ça dans toute l’histoire politique du Sénégal. Et tu es un vrai monstre immoral car on ne justifie jamais un viol par un autre viol.
Merci encore Sougou. Dans la vie, soit on accepte d’être esclave et alors on la ferme, où on se bât alors pour sa liberté qui est tjrs une conquête. Quand on disait aux Sénègalais que notre imbégo national ne connait que le rapport de force, les Sénègalais n’y croyaient, maintenant les magu xamòonañ ko que nous sommes voulaient vous éviter cette situation peu reluisante que notre pays affiche à la face du monde. Chaque jour nous recevons des appels d’amis Africains qui essayent de comprendre comment le Sénègal qui fût leur exemple de pays Africaine en matière démocratique en est arrivé là. Je leur traduit alors la sagesse walaf, ku naagu daagu, té ku daagu ñu raw la. La bataille que ce peuple refusait d’opposer à cet apprenti dictateur il n’y a guèrre longtemps, nécessite maintenant de leurs parts, des sacrifices beaucoup plus énormes, tant est les Sénègalais tiennent encore à ce qui les reste de liberté, c’est a dire, celle de respirer l’air pour rester en vie, car il en est de peu, qu’ils va falloir signer des documents pour avoir ce « luxe ».