Le FRAPP dénonce, les rafles préventives illégales en cours depuis dimanche 15 février dans la vitrine politique de la Françafric qu’est le Sénégal. Ainsi, Fatima M’bengue du FRAPP, Abbas Fall de Pastef, l’épouse de Birame Souleye Diop de Pastef et deux autres personnes sont victimes d’un kidnapping d’État néocolonial.
Au départ, le président Macky Sall les accusait à travers la division d’investigation criminelle (DIC) de:
- Offense au chef de l’État
- Diffusion de fausses nouvelles
- Atteinte à la sureté de l’État.
Ce qui prouve la vacuité et le caractère fantaisiste de ces accusations c’est que ces accusations n’ont jamais étaient illustrées, motivées.
Aujourd’hui, se rendant compte que ses accusations sont ridicules, le président Macky Sall a revu à la baisse ses ambitions dictatoriales. Ainsi, il accuse les cinq de:
- Diffusion de fausses nouvelles
- diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs
Ces accusations sont portées toujours sans montrer les actes posés par Fatima M’bengue ou Abbas Fall ou la femme de Birame Souleye Diop qui tombent sous les coup de ces accusations grotesques.
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP dénonce les dérives dictatoriales du président Macky Sall.
Le SEN du FRAPP exige la libération immédiate de toutes les victimes des agissements de l’État sénégalais qui est devenu un État voyou sans foi ni loi qui décide comme il veut, quand il veut du citoyen qui va être arrêté ou pas.
Le FRAPP demande au président Macky Sall l’identification de celles et ceux qui sont trempés dans ce complot d’État en cours qui risque de déstabiliser le Sénégal.
Le SEN du FRAPP réitère son appel à la mobilisation contre la dictature maintenant debout, contre la fascisation du Sénégal, contre les agressions économiques, sociales et politiques du peuple sénégalais par la bourgeoisie bureaucratique du président Macky Sall en alliance avec l’impérialisme.
Dakar, le 18 février 2021