Tous les patriotes de ce pays, de quelque bord qu’ils soient, qui militent en faveur d’un changement tendant à l’avènement enfin d’un Sénégal réellement souverain, maître de son destin, se doivent d’être extrêmement vigilants. Une vigilance de tous les instants pour ne pas se laisser détourner de leur objectif. Leur ennemi commun usera de tous les moyens à sa disposition pour stopper leur marche en avant, surtout quand il constate les progrès continus qu’enregistre le travail qu’ils accomplissent sur le terrain de l’action.
Dans cette situation, l’arme la plus prisée par cet ennemi est la DIVERSION qu’il faille absolument rejeter pour poursuivre le travail militant qui garantit la victoire. Ne jamais accepter de se laisser divertir par l’ennemi.
Ce qui préoccupe au plus haut point aujourd’hui les éléments du système en vigueur dans notre pays depuis plus de 60 ans c’est ce que j’appelle la COURBE SONKO.
Toute analyse de la situation politique qui n’en tient pas compte passe à coté.
La COURBE SONKO représente l’évolution du pourcentage de voix obtenu par le candidat Ousmane Sonko entre les élections législatives du 31 juillet 2017 et, la présidentielle du 24 février 2019. Soit respectivement 35.705 voix (1,15%) et 687.523 voix (15,67%).
En moins de deux ans, le pourcentage a été ainsi multiplié par plus de 10.
Le coup d’accélérateur traduisant une peur bleue a été l’éclatante réussite de la campagne de levée de fonds qui devait servir au financement de la tournée nationale (Nemmeku Tuur) que le Président Ousmane Sonko devait faire à travers les régions du Sénégal. Ce sont les images de la Caravane du Président Ousmane Sonko à travers le pays prise d’assaut par les masses populaires qu’il fallait éviter par tous les moyens. Images qui allaient signer avant 2024 la victoire éclatante du président Ousmane Sonko à l’élection présidentielle prévue à cette date.
Cela préoccupe profondément tous ceux qui, à l’intérieur comme à
l’extérieur, sont les bénéficiaires des privilèges exorbitants du système en place depuis plus de 60 ans.
Cela les préoccupe profondément quand ils savent que le président Ousmane Sonko a manifestement proclamé dans son programme qu’il a pour objectif de mettre fin à ce système.
Tous les coups, passés, présents et à venir, portés contre le président Ousmane Sonko n’ont été et ne le seront que pour stopper sa marche sure vers la victoire ; pour inverser sa courbe ascendante traduisant l’adhésion de plus en plus massive du peuple à son programme anti système.
Les patriotes militants laisseront-ils faire ? Démissionneront-ils ? Baisseront- ils les bras ? Sont-ils prêts à continuer le combat jusqu’à la victoire ?
Pourquoi sous d’autres cieux, dans d’autres pays de divers continents, les patriotes ont-ils mené cette lutte jusqu’à la victoire ? Pourquoi ne pas s’inspirer de leurs expériences pour mener notre peuple à la victoire sur ses oppresseurs ?
Des patriotes chinois, derrière Mao Tse Toung ont fait face à leurs ennemis de 1921, date de création du Parti Communiste Chinois jusqu’à la victoire du 1er Octobre 1949.
Ils ont légué à l’histoire la longue marche de 10.000 Km d’une durée d’un an (16 octobre 1934 au 22 octobre 1935) au cours de laquelle des dizaines de milliers de combattants y ont laissé leurs vies.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes algériens, derrière le FLN, ont mené la lutte armée du 1er Novembre 1954 jusqu’aux accords d’Evian-les-Bains du 16 mars 1962 consacrant leur victoire.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes vietnamiens, derrière Ho Chi Min et Van Guyen Giap, ont engagé leur lutte de libération nationale de Novembre 1946 jusqu’à la victoire de Dien Ben Phu le 7 mai 1954 consacrée par les accords de Genève du 20 juillet 1954
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes camerounais, derrière l’UPC, ont mené la lutte contre le colonialisme français jusqu’au sacrifice suprême de leurs compagnons Ruben Um Niobe tué dans le maquis le 13 septembre 1958, Félix Roland Moumié empoisonné en Octobre 1960 à Genève par les services secrets français, Osende Afana assassiné le 15 mars 1966 dans le sud Est du pays et Ernest Ouandié jugé, condamné et fusillé le 15 janvier 1979.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes tunisiens, derrière Habib Bourguiba et son parti le Neodestour crée en 1934, se sont battus jusqu’à l’indépendance de leur pays proclamée le 20 mars 1956.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes cubains, derrière Fidel Castro, Camilio Cienfuegos, Raoul Castro et Ernesto Ché Guevara, ont mené la guérilla dans la Sierra Maestria jusqu’à la victoire avec l’entrée victorieuse de leurs troupes à la Havane le 1er janvier 1959.
En débarquant du GRANMA le 2 décembre 1956, sur la Côte Sud-est de l’ile de Cuba, ils étaient 82 guérilleros ; 16 seulement survécurent aux balles de l’armée du dictateur Fulgencio Batista.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes marocains, derrière l’Istiqlal et Sidi Mohamed ben youssef (futur roi Mohamed V), ont combattu avec détermination le protectorat français de 1944 au 2 mars 1956 date de la proclamation de l’indépendance de leur pays.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes sud-africains, derrière l’ANC crée en 1912 et ses dirigeants comme Nelson Mandela, Oliver Tambo et autres, ont consenti les sacrifices les plus élevés dans leur combat contre l’Apartheid jusqu’à la libération de Mandela le 11 février 1990 après 27 ans d’emprisonnement et son élection comme premier Président noir d’Afrique du Sud en avril 1994.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Des patriotes français, au sein du Conseil national de la Resistance, ont mené des actions les plus téméraires contre les forces d’occupation de
l’Allemagne nazie et le gouvernement de Vichy, depuis l’armistice du 23 Juin 1940, jusqu’à la libération en 1944. Engagement payé par 60.000 disparus qui ne sont jamais revenus et 30.000 fusillés.
Sont-ils plus patriotes que nous ? Aiment-ils leur patrie plus que nous aimons la notre ? Ont-ils un esprit de sacrifice plus élevé que le notre ?
Sommes-nous capables de faire et de réussir ce qu’ils ont fait et réussi ?
Quelles réponses à ces questions ?
Ainsi va le patriotisme ; le patriotisme militant. Il y va toujours jusqu’à la victoire.
Sommes-nous réellement des patriotes militants ? Si nous le sommes, sommes-nous alors prêts à consentir tous les sacrifices liés au militantisme patriotique ?
Comme partout ailleurs notre combat doit se poursuivre jusqu’à la victoire. Et comme partout ailleurs nous devons être prêts à payer le prix qu’il faut pour cette victoire.
Notre objectif est de mettre fin au système néocolonial senghorien qui régit toutes les activités du pays depuis 1963.
Plus le peuple adhère au programme antisystème, plus la victoire est proche et plus les épreuves se démultiplient : chasse à l’homme, arrestations, tortures, jugements, condamnations, emprisonnements, empoisonnements, grenades lacrymogène, tirs à balles réelles, infiltrations, assassinats, etc. La seule réponse est de faire face. La lutte patriotique n’est pas une soirée de TANN BEER. Nos forces de police présentent aujourd’hui l’image des TONTON MACOUTES du président François Duvalier et de son fils Jean Claude Duvalier d’Haïti.
Aujourd’hui les meilleurs fils du peuple, ses enfants les plus valeureux sont traqués, violentés, arrêtés et jetés en prison comme des criminels.
Leur place n’est pas la prison. Tous les progressistes, les démocrates, les patriotes, les militants du respect des droits de l’homme, les membres de la société civile, les jeunes, et les femmes de notre pays doivent exiger leur libération immédiate et sans condition.
La rafle des patriotes doit cesser.
Le travail de conscientisation, d’organisation et de mobilisation des masses populaires qu’ils abattent sans répit ne doit souffrir d’aucun arrêt jusqu’à la libération de notre pays des griffes du néocolonialisme implanté par les accords du 4 avril 1960.
Le peuple sénégalais ne doit plus accepter le traitement dégradant que les agents de ce système continuent de réserver à ses vaillants enfants que sont les patriotes militants qui se donnent corps et âme dans la lutte de libération pour la souveraineté nationale.
Face au développement de la situation la devise du Parti africain de l’indépendance (PAI) est plus que d’actualité, à savoir : « ORGANISATION – DISCIPLINE – COMBAT » dans l’Union et la vigilance.
Alla KANE
Membre du SP de
Yoonu Askan wi / Mouvement
pour l’Autonomie populaire
La courbe Sonko va se transformer en tangente Sonko. Vous aimez bien jouer les cons vous de Pasteef, mais retenez bien ceci : non seulement la présidentielle de 2024 n’aura rien à voir avec celle de 2019, mais avec sa sulfureuse réputation actuelle et plus d’autres encore, sa descente aux enfers a bel et bien commencé et 2024 risque d’être un vrai cauchemar. Au mieux, Sonko Fusilleur fera un score entre 8% et 10%. Parole de Lemzo.
Merci doyen. Aux âmes bien nées, la valeur morale reste constante. Malheureusement, les fils et filles à la naissance entachée d’irrégularité font floraison au coeur de l’état et constitue de ce fait notre test pour le paradis.