Me Papa Samba So : « Je n’ai jamais rédigé la plainte de Adji Sarr, j’entends poursuive Me Dior Diagne pour dénonciation calomnieuse ».
Avocat à la Cour de Dakar, Me Mamadou Papa Samba So brise le silence et annonce des poursuites contre Me Dior Diagne qui l’a mis en cause dans une sortie médiatique sur l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. « Ces déclarations sont mensongères. Je n’ai jamais rédigé la plainte de Adji Sarr. Je n’ai pas rencontré Adji Sarr à cette occasion », précise d’emblée l’avocat, joint par Seneweb samedi.
Quid de la rédaction de la plainte ? « J’ai soutenu devant vous n’avoir jamais pris ma plume ou touché un clavier pour rédiger la plainte de Adji Sarr; je le réaffirme solennellement», écrit-il dans un courrier adressé au Bâtonnier de l’Ordre des avocats (voir document), dont Seneweb détient copie.
Me So, qui dit user de son droit de réplique, apporte d’autres précisions à l’endroit du Bâtonnier. Sur la réception de Adji Sarr, « j’ai soutenu devant vous que le 02 février 2021, jour des faits et le 03 février (date du dépôt de la plainte), j’étais à Ziguinchor et que ce faisant je ne pouvais recevoir la dame Adji Sarr ; en fait j’étais à Ziguinchor du 31 janvier 2021 au 04 février 2021. Il est facile de vérifier que le 1er février j’ai plaidé au référé du tribunal de Grande instance de Ziguinchor, le 02 février quatre dossiers au
délit du TGI de Ziguinchor et six autres le 03 février 2021 au TGI de Ziguinchor à la grande correctionnelle ».
Mieux : « D’ailleurs j’avais dans l’une de ces affaires, en face, un confrère aujourd’hui constitué pour monsieur Ousmane Sonko. Comment dans ces circonstances j’aurais pu rédiger la plainte et recevoir par la même occasion la dame Adji Sarr à Dakar » ?, interroge l’avocat.
Me Samba So précise toutefois : « J’ai soutenu avoir reçu la dame Adji Sarr quinze jours auparavant et dans mon bureau à Dakar et lui ai donné des conseils. Le jour des faits je ne lui ai pas parlé et je ne l’ai pas mise en rapport avec un médecin. Donc, les déclarations de la consœur sont fausses ».
Un argumentaire suite auquel Me So annonce des poursuites contre sa consœur : « J’exige que la plainte de Me Dior Diagne soit instruite car j’entends la poursuivre autant pour dénonciation calomnieuse que pour diffamation devant les juridictions pénales », lit-on dans les colonnes du document
sunufm.com
Macky Sall, son ministres et ses magistrats ont tout interêt à clôre ce dossier. Au rythme des révélations, leur indignité risque de prendre des proportions astronomiques avec l’effet boomerang qui va certainement les éjecter du pouvoir. Qui vivra ….
Tout ça sent une ignoble manipulation de l’opinion qui implique des gens qui ont voulu soit sauver un horrible yolom guénio, soit exécuter une vraie déstabilisation du pays ! Les 4 bandes organisées qui forment la chaîne du complot viennent des médias mille collines (Pape Alé Niang, Ahmed Aïdara, Bougane Guèye), la gendarme (capitaine Touré), la justice (juge Seck, les avocats So et Baldé), des petits groupes armés formés de salafistes et de rebelles du MFDC (qui ont tiré à bout portant sur des manifestants à Dakar et des institutions à Bignona). Le noyau dur de Pasteef (Birame Soulèye Diop et consorts) se chargeait de la campagne d’intimidations et de menaces de mort dans les réseaux sociaux contre des politiciens, des fonctionnaires, des juges et des journalistes. Ce n’est donc pas pour rien que la Dic et la gendarmerie continuent les arrestations qui vont continuer longtemps encore. Ce n’est pas pour rien aussi que des pans entiers de la société civile, des médias et de l’opposition (Birahim Seck, TAS, Abdoul Mbaye) commencent à dénoncer les manipulations des pro-Sonko Fusilleur et ça va s’accélérer les prochaines semaines avec le PDS, les pro-Khalifa Sall et d’autres. Donc le « Projet Pasteef » n’est qu’une sinistre opération de manipulation de l’opinion et de crimes commandités pour imposer Sonko Fusilleur. Le pire est que ces renégats de Pasteef ont voulu profiter du contexte économique et covid difficile pour sacrifier de jeunes naïfs en gardant leurs propres femmes et enfants à la maison ! Mais croyez-moi le vent va tourner…