XALIMANEWS- Idrissa Seck salue le retour au calme qui est le fruit du Peuple sénégalais qui est «intelligent» et «difficilement manipulable dans la durée». Mais aussi l’œuvre des médiateurs sociaux.
Après son premier message vidéo sur l’affaire Sonko qui lui a valu une montagne de critiques, Idrissa Seck revient par une déclaration écrite, publiée et envoyée depuis Touba où il célébrait le Kazou rajab. Cette fois-ci, c’est le «président du parti Rewmi», sa signature, qui parle et non le «président du Conseil économique, social et environnemental». Il ne nomme pas non plus son «jeune frère» Ousmane Sonko, mais use d’un style allusif pour l’attaquer. Après l’apaisement de la tension politique, il retient que «par la grâce de Dieu, le Peuple sénégalais est intelligent et difficilement manipulable dans la durée». Il félicite ceux qui (se conforment) aux «règles d’une parfaite rectitude établies il y a quatorze siècles pour gérer les conflits dans une société» et «souhaite à ceux qui s’en écartent d’être guidés vers ce qu’il y a de plus droit dans la conduite de toute affaire, privée ou publique». La première règle, dit-il, est «un antidote aux ‘’fake news’’ et aux ‘’manipulations’’ de ceux qui ne souhaitent pas la manifestation de la vérité et qui veulent l’ensevelir dans le bruit et la violence». Heureusement, se réjouit-il, «passée l’émotion, (le Peuple) se range toujours du côté de la vérité, une fois bien informé et éclairé». Ensuite, le président du parti Rewmi salue «les médiateurs et régulateurs sociaux à qui nous devons tous renouveler notre gratitude et notre reconnaissance pour avoir contribué à sauver notre pays et son image, tout comme y a concouru la robustesse de nos institutions civiles et militaires». Aux acteurs politiques et économiques qui sont «dans la compétition et parfois la rivalité», il dit : «Que ceux qui aiment le Sénégal d’un amour sincère et inconditionnel transcendant tous les intérêts personnels, se mobilisent ensemble pour protéger et préserver la paix, la stabilité et la téranga du Sénégal.»
Le Quotidien
L’évidence enfle… il y a un immense fossé dans la culture de l’État qui sépare Idy de Yolom Guénio. Des illusions risquent de s’effondrer en 2024…
«Que ceux qui aiment le Sénégal d’un amour sincère et inconditionnel transcendant tous les intérêts personnels, se mobilisent ensemble pour protéger et préserver la paix, la stabilité et la téranga du Sénégal.»
Des millions de Sénégalais seraient en accord avec ces voeux, mais, pour autant devraient – ils faire fie des contrats léonins sur le pétrole et gaz, sur le bradages des I.C.S.( avant 2012) sur la portion congrue que le Sénégal tire des mines d’or, alors qu’on aurait pu exiger au moins 30% de la production annuelle afin de constituer nos réserves en or ? Et les ressources halieutiques bradées et presque abandonnées aux étrangers de tout bord ? Oui, monsieur Seck, nous sommes des millions de Sénégalais à souhaiter une union nationale pour mener une révolution sociale durant 20 ans à marche réfléchie et résolue !