Un nouveau séisme de magnitude 6,7 est survenu samedi vers 4h du matin (vendredi 14h, heure de Montréal) dans la préfecture de Niigata, dans le nord-ouest du Japon, sur la façade opposée à la côte Pacifique déjà dévastée par un puissant tremblement de terre et un tsunami.
Les secousses ont été ressenties à Tokyo ainsi que dans de nombreuses préfectures du centre du Japon, d’une côte à l’autre.
Les plus violentes ont été enregistrées dans la zone montagneuse de Nagano, préfecture voisine de celle de Niigata, selon les données de l’agence de météorologique.
Elles ont été suivies trois quarts d’heure plus tard d’une nouvelle réplique encore plus forte, d’après l’Institut de géophysique américain (USGS).
Ces deux secousses dans le nord-ouest se sont produites à une profondeur de seulement un kilomètre, a précisé l’USGS.
La police a annoncé avoir reçu des informations sur des glissements de terrain dans la ville de Tokamachi. Des avalanches s’y sont également produites, de même qu’aux environs de l’agglomération de Tsunan.
Des constructions en bois, dont une mairie et un garage, ont été détruites et plusieurs portions de la Route 117 ont été coupées dans le village de Sakae, dans la préfecture de Nagano, a indiqué un responsable local cité par Kyodo.
De fortes répliques s’enchaînaient en outre toujours alors que le jour se levait samedi sur la côte nord-est de l’archipel, dévastée la veille par le plus violent tremblement de terre jamais recensé au Japon, d’une magnitude de 8,9.
Cette catastrophe a déjà fait plus de 1000 morts et disparus, selon les derniers bilans de la police nationale.
L’agence météorologique ne cesse en outre de lancer des alertes pour prévenir de la survenue probable de nouvelles répliques, précocement détectées par un dispositif technique spécifique.
AFP