Serigne Mountakha Bachir Mbacké, une légende vivante. Une légende souriante. Ce sourire qui ne quitte jamais le Khalife général des mourides a séduit plus d’un. Ses sympathisants se recrutent bien au-delà des frontières de la confrérie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba. Si tous les chemins ont encore mené à Touba à l’occasion du Magal, c’est certes dans la continuité d’une tradition légendaire établie par le Cheikh lui-même. Mais c’est aussi et surtout à cause du sourire fait homme qui caractérise l’actuel commandeur du Mouridisme. Pas besoin d’aller chercher très loin. On tient notre « homme de l’année » en la personne de Serigne Mountakha. Un Khalife qui, par son leadership spirituel, a réussi à détendre une atmosphère politique et sociale des plus lourdes. L’actuel continuateur de l’œuvre de Bamba n’est pas le seul guide spirituel dans ce rôle et dans cette sorte d’RSE version religieuse. Force est de reconnaître cependant son influence décisive dans la décrispation en cours, et ceci en moins d’un mois depuis la réconciliation de « tisbar » du 27 septembre, à Massalikul Jinaan, entre le président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, jusqu’à l’audience de « takusaan » du 12 octobre, au Palais de la République. La médiation à succès de Serigne Mountakha ressemble à bien des égards à une perche tendue à deux anciens compagnons politiques qui avaient hâte de se retrouver.
Ce tour de force réussi du Khalife s’offre ainsi en porte de sortie inespérée à la fois pour le Président Sall et pour les Wade. Autre temps, autres humeurs.
(…) Un Etat qui se veut crédible se doit de respecter ses engagements librement consentis. La magistrature sénégalaise ne devrait pas rester en marge de l’introspection. Elle s’est fait taper par deux fois sur les doigts sur la question de la « détention arbitraire » par des juridictions ou instances internationale. Aussi bien dans le cas de Karim Wade que de celui de Khalifa Sall à un moment donné de sa détention préventive, une condamnation de réparation a été expressément prononcée à l’encontre de l’Etat (…) La magistrature n’est pas blanche comme neige. A côté de la détention arbitraire, il y a le double degré de juridiction avec son corollaire, le droit de recours qui n’en est moins un principe sacré dans un Etat de droit.
Mamoudou Ibra Kane
Journaliste
Article ou chronique : cette fois-ci, c’est nul et sans saveur et j’ai l’impression que mamoudou se perd tranquillement dans le journalisme à force de vouloir plaire ou deplaire selon les sujets du moment. Tu as juste à reconnaître que ta chronique de la semaine dernière dont le gros du contenu était pourtant pertinent, a été empoisonné par ta volonté de nuire à cledor sene et assane diouf parce qu’ils dérangent tes protecteurs et amis du régime de macky sall. Pas besoin de nous parler du sourire de serigne mountakha il était déjà là bien avant ta chronique du vendredi passé
Merci MLD.Ce Mamoudou I.Kane veut se prendre pour celui qu’il n’est pas.Une chronique bête,après avoir poireaute pour être recu par le Khalife.Qu’a t-il dit ce gus insipide de ITV? Rien de rien.Non rien de rien.
Un article de la honte.Comment a t-il eu le courage dr publier ce rien?Lui seul sait.
Tous les sénégalais honnêtes méprisent Clédor Sène qui a tué Me Sèye et qui a été publiquement condamné par Dabbakh, et méprisent l’insulteur public raté Assane Diouf qui a passé 15 ans aux USA sans être foutu de construire une seule case à sa mère !! MIK a raison sur toute la ligne ! Il a d’ailleurs été reçu par le khalife, mais le même khalife a refusé de recevoir Sonko Fusilleur ! Il paraît aussi que le khalife de Tivaouane a refusé de recevoir notre yolom guénio national. C’est un grand signe qui reflète le profond sentiment de colère de l’écrasante majorité silencieuse des sénégalais contre la manipulation irresponsable et meurtrière du leader de Pasteef. Il y a du dass fananal dans l’air jusqu’en 2024…